Courtier en crédit hypothécaire

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
10 September 2025

Le crédit hypothécaire en France : un produit rare mais précieux

En France, le crédit hypothécaire est devenu un produit rare, presque disparu du paysage bancaire. Pourtant, il reste l’une des solutions les plus efficaces pour transformer la valeur d’un bien immobilier en liquidités sans avoir à le vendre.

Les propriétaires qui souhaitent financer une acquisition immobilière, régler des droits de succession, consolider leur trésorerie ou dégager des fonds pour leur activité professionnelle se tournent souvent vers cette formule. Mais une question revient immédiatement : à qui s’adresser ?

Contrairement à un prêt immobilier classique, le crédit hypothécaire ne se demande pas auprès d’une banque française. Pour y accéder, il faut obligatoirement passer par un courtier spécialisé, véritable architecte financier capable d’ouvrir les portes d’établissements étrangers.

Le rôle du courtier en crédit hypothécaire

Un courtier hypothécaire n’est pas un simple intermédiaire administratif. Son rôle est stratégique. Il :

  • analyse la situation patrimoniale du propriétaire,
  • évalue la valeur du bien mis en garantie,
  • détermine le montant mobilisable,
  • structure un dossier complet et conforme aux attentes des banques,
  • négocie directement avec des établissements étrangers (Belgique, Luxembourg, Monaco).

Le courtier joue ainsi un rôle de filtre et de garant : il sait quelles banques accepteront de financer un projet et dans quelles conditions. Sans lui, l’accès au crédit hypothécaire est impossible, car les établissements étrangers n’acceptent jamais de traiter directement avec un particulier. Ils exigent l’intervention d’un professionnel agréé.

Pourquoi les banques françaises ne proposent-elles plus de crédits hypothécaires ?

Jusqu’au début des années 2000, certaines banques françaises proposaient encore ce type de financement. Mais aujourd’hui, le produit a disparu.

Les raisons sont multiples :

  • contraintes prudentielles du Haut Conseil de stabilité financière,
  • exigences réglementaires européennes,
  • risques jugés trop élevés de défaut de remboursement.

Les banques françaises privilégient désormais les prêts immobiliers classiques, liés à un achat ou à des travaux, et refusent les crédits hypothécaires destinés à d’autres usages (dettes fiscales, besoins professionnels, soulte, etc.).

Résultat : le marché est aujourd’hui occupé par des banques étrangères qui continuent de financer sous hypothèque. Et pour y accéder, l’accompagnement d’un courtier est incontournable.

Le courtier comme expert patrimonial

Être courtier en crédit hypothécaire signifie comprendre en profondeur les enjeux financiers et familiaux des clients. Les besoins diffèrent selon les profils :

  • un héritier qui doit régler des droits de succession dans un délai de six mois,
  • un entrepreneur qui doit sauver sa société d’une dette fiscale,
  • un médecin ou avocat qui cherche à financer son installation,
  • un particulier fiché FICP qui reste propriétaire d’un bien de valeur.

Le courtier ajuste la stratégie à chaque situation. Il évite les erreurs de montage, apporte la crédibilité nécessaire auprès des banques partenaires et sécurise l’opération de bout en bout.

Exemples concrets

Régler des droits de succession

En France, les droits de succession doivent être réglés dans un délai de six mois. Si la succession comprend un bien immobilier mais peu de liquidités, les héritiers risquent de devoir vendre rapidement à perte.

Le crédit hypothécaire, obtenu via un courtier, permet de financer ces droits sans sacrifier le patrimoine familial. Exemple : pour une maison estimée à 1,2 M€, un financement de 200 000 € peut être obtenu en quelques semaines grâce à l’hypothèque.

Sauver une entreprise

Un dirigeant confronté à une dette fiscale de 300 000 € ne trouve souvent aucune solution auprès de sa banque. En passant par un courtier, il peut hypothéquer un appartement ou une maison et obtenir la trésorerie nécessaire auprès d’un établissement monégasque ou luxembourgeois.

Financer une profession libérale

Médecins, avocats, architectes : leurs revenus irréguliers les excluent parfois des crédits bancaires traditionnels. Le crédit hypothécaire, garanti par un bien immobilier, permet d’investir dans leur activité sans dépendre des grilles bancaires classiques.

La dimension internationale du courtier

Être courtier en crédit hypothécaire, c’est travailler au-delà des frontières françaises. Les partenaires bancaires se trouvent principalement en :

  • Belgique,
  • Luxembourg,
  • Monaco.

Chacun de ces pays applique ses propres règles et méthodes d’analyse. Le courtier doit donc adapter chaque dossier, connaître les interlocuteurs et entretenir des relations de confiance durables.

PraxiFinance a construit depuis plus de trente ans un réseau solide d’investisseurs et de banques partenaires, ce qui permet d’obtenir des financements rapides et fiables.

Les limites du crédit hypothécaire et l’importance du courtier

Le crédit hypothécaire n’est pas une solution universelle. Il suppose :

  • une valeur immobilière suffisante (souvent ≥ 300 000 €),
  • une capacité minimale de remboursement,
  • des frais (notaire, structuration, garanties).

Le rôle du courtier est de vérifier dès le départ l’éligibilité et d’éviter une démarche inutile. Lorsqu’il n’est pas possible de monter un crédit hypothécaire, le courtier peut proposer des alternatives comme la vente à réméré.

Pourquoi choisir PraxiFinance ?

PraxiFinance est reconnu comme le spécialiste français du crédit hypothécaire. Depuis plus de 30 ans, l’entreprise accompagne :

  • héritiers,
  • professions libérales,
  • dirigeants d’entreprise,
  • particuliers exclus du crédit bancaire classique.

La force de PraxiFinance réside dans une double expertise :

  • une maîtrise du droit patrimonial français,
  • un accès exclusif à des établissements étrangers qui continuent de financer sous hypothèque.

Contrairement à un simple courtier, PraxiFinance structure et défend chaque dossier, en apportant aux banques partenaires un gage de sérieux et de fiabilité.

FAQ – Courtier en crédit hypothécaire

Le crédit hypothécaire existe-t-il encore en France ?

Non. Les banques françaises ne le proposent plus. Seules des banques étrangères (Luxembourg, Belgique, Monaco) l’accordent encore via des courtiers spécialisés.

Combien puis-je emprunter avec un crédit hypothécaire ?

En général entre 20 % et 50 % de la valeur du bien immobilier mis en garantie, selon son profil et sa localisation.

Quel délai pour obtenir les fonds ?

Comptez en moyenne 30 à 45 jours entre la constitution du dossier et le déblocage effectif chez le notaire.

Quels biens sont éligibles ?

Résidences principales, secondaires, biens locatifs ou professionnels, d’une valeur supérieure à 300 000 €, situés en France métropolitaine.

Le crédit hypothécaire est-il risqué ?

Comme toute dette, il implique un remboursement. Mais l’hypothèque sécurise l’établissement prêteur, et le courtier s’assure que l’opération reste réaliste et adaptée au profil du client.

Puis-je contacter directement une banque étrangère ?

Non. Les établissements n’acceptent que les dossiers présentés par des intermédiaires agréés. Sans courtier, votre demande n’a aucune chance d’aboutir.

Quelle différence entre crédit hypothécaire et vente à réméré ?

Le crédit hypothécaire est un prêt garanti par une hypothèque. La vente à réméré est une vente temporaire avec faculté de rachat. Le courtier détermine laquelle est la plus adaptée à votre situation.

Pourquoi choisir PraxiFinance plutôt qu’un autre intermédiaire ?

Parce que PraxiFinance est l’un des rares acteurs français à cumuler 30 ans d’expérience, un réseau international de banques partenaires et une expertise patrimoniale complète.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux eneux des propriétaires en recherches actives de liquidités.