Crédit hypothécaire : principaux risques, erreurs à éviter et précautions

Boris INTINI
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
03 September 2025

Le crédit hypothécaire séduit autant qu’il inquiète. Pour un propriétaire, transformer la valeur de son logement en liquidités peut sembler une formidable opportunité. Mais une question revient sans cesse : « Vais-je mettre ma maison en danger ? ». La réponse est claire : non, le crédit hypothécaire n’est pas une bombe à retardement. Oui, il existe des risques, mais ils sont encadrés par la loi, maîtrisables et largement anticipables lorsqu’on est bien accompagné.

Qu’est-ce qu’un crédit hypothécaire ?

Un crédit hypothécaire est un prêt consenti par une banque ou un investisseur, garanti par une hypothèque sur un bien immobilier. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne s’agit pas d’une vente : le propriétaire conserve la pleine propriété et l’usage de son logement.

L’hypothèque est définie par le Code civil, article 2393 (Légifrance) : « L’hypothèque est un droit réel sur les immeubles affectés à l’acquittement d’une obligation ».

Les risques réels d’un crédit hypothécaire

Risque n°1 – Le défaut de remboursement prolongé

Le principal risque est l’incapacité durable de rembourser les mensualités. Dans ce cas, la banque peut saisir le bien.
Mais la procédure est longue (12 à 18 mois en moyenne – Service-Public.fr) et offre au propriétaire plusieurs recours.

Risque n°2 – Le coût global du crédit

Contracter un crédit hypothécaire entraîne systématiquement des frais : banque, notaire, intermédiaire, expertise, représentant environ 8,5 % du montant emprunté.
Exemple : pour un prêt de 500 000 €, les frais s’élèvent à environ 42 500 €. Ces frais doivent être intégrés dans le plan de financement.

Plus d’informations sur le coût d’un crédit hypothécaire.

Risque n°3 – La saisie immobilière (rare)

La saisie immobilière n’intervient qu’en cas d’insolvabilité totale. Même alors, le propriétaire dispose de délais légaux et de recours.
La Cour de cassation (arrêt du 15 juin 2022, n° 21-17.452) rappelle que les droits du débiteur doivent être respectés.

À savoir

L'hypothèque n'est activée que si les remboursements cessent durablement. Dans 99% des cas, les dossiers accompagnés par PraxiFinance, aucune difficulté n'apparaît car le montant du prêt est adapté à la valeur du bien et à la solvabilité du client.

Exemple concret : financement sécurisé à Paris

Claire et Jean, propriétaires d’un appartement parisien estimé 500 000 €, souhaitent financer les études de leurs enfants et réaliser des travaux.

  • Montant emprunté : 250 000 €
  • Durée : 25 ans
  • Taux : 5,5 % (septembre 2025)
  • Frais : 8,5 %, soit 21 250 €
  • Particularité : aucune assurance obligatoire et aucune limite d’âge

Ils obtiennent leur financement, conservent leur logement et remboursent sereinement. Leur patrimoine est mobilisé, non fragilisé.
Vérifiez votre éligibilité au crédit hypothécaire.

Important

Dans la réalité, la saisie est rarissime. Nos clients qui se retrouvent en difficulté trouvent presque toujours une alternative : restructuration, rachat, réméré. L'hypothèque est un outil de financement, pas un piège.

Les erreurs à éviter

  • Emprunter plus que nécessaire : cela accroît le risque d’insolvabilité.
  • Confondre hypothèque et vente : l’hypothèque est une garantie, pas une cession.
  • Négliger le coût des frais annexes (8,5 % obligatoires).
  • Ne pas comparer les solutions : parfois, une vente à réméré ou un nantissement peut être plus adapté.

Le saviez-vous ?

La mainlevée d'hypothèque, lorsqu'un crédit est soldé, est un acte simple, rapide et peu coûteux, qui permet de "libérer" le bien de toute charge.

Les risques liés à un crédit hypothécaire

Souscrire un crédit hypothécaire ou un prêt immobilier implique des engagements lourds pour les emprunteurs. Ce type de financement repose sur une garantie hypothécaire inscrite devant notaire, avec un acte notarié, et peut concerner aussi bien la résidence principale, un bien locatif, ou tout autre bien hypothéqué.
Le prêteur (banque ou établissement de crédit) analyse la capacité de remboursement : taux d’endettement, mensualités, échéances, capital restant dû, et le coût total incluant frais de notaire, frais de dossier, assurance de prêt et assurance emprunteur. Les conditions varient selon la formule : taux fixe, taux variable, parfois révisable, avec un amortissement sur la durée du prêt ou la durée du crédit.
En cas de difficultés, l’emprunteur peut envisager un remboursement anticipé, un rachat de crédit, un regroupement d’emprunts, voire un prêt personnel ou un prêt-relais pour alléger les charges. Mais sans anticipation, un défaut de paiement peut entraîner des poursuites du créancier, activation de la caution, voire saisie du bien par les établissements bancaires. Le crédit peut financer un achat immobilier ou une accession à la propriété, mais il reste risqué : un défaut de paiement met en jeu les hypothèques et la garantie hypothécaire. Les prêts immobiliers et crédits immobiliers doivent donc être soigneusement comparés avec l’aide d’un courtier, en tenant compte du capital emprunté, du montant total, des emprunts déjà souscrits, et de l’effectif global du budget familial. Un crédit mal dimensionné peut compromettre l’équilibre financier de l’emprunteur. Avant de rembourser, de racheter ou de contracter un nouvel emprunt, il est indispensable d’évaluer le taux d’intérêt, le taux de prêt, la capacité d’emprunt, et de vérifier si l’on peut réellement obtenir un prêt sans mettre en péril son patrimoine immobilier.

Comment réduire ces risques ?

Le secret est l’accompagnement. Un expert patrimonial évalue :

  • la valeur réelle du bien,
  • le montant optimal à emprunter,
  • les alternatives en cas de difficulté.

PraxiFinance, grâce à son réseau de banques spécialisées et d’investisseurs privés, sécurise chaque étape du financement.

Parole d'expert

Nous bâtissons des solutions sur-mesure. L'hypothèque est un outil, pas une menace. Bien utilisée, elle permet d'investir, de transmettre, de régler des frais urgents sans jamais fragiliser la famille. Boris INTINI, Directeur général de PraxiFinance

FAQ – Les risques du crédit hypothécaire

Quels sont les risques principaux ?

L’incapacité prolongée à rembourser, pouvant entraîner une saisie judiciaire après 12 à 18 mois.

Peut-on perdre sa maison avec un crédit hypothécaire ?

Uniquement en cas d’insolvabilité totale et après décision judiciaire. Dans les faits, c’est exceptionnel.

Comment éviter les risques ?

En empruntant de façon raisonnable, en anticipant les frais (8,5 %) et en s’entourant d’experts spécialisés.

Un crédit hypothécaire est-il plus risqué qu’un prêt classique ?

Non : les risques sont identiques, mais l’hypothèque permet d’accéder à des montants plus élevés et à des conditions plus souples.

Quelles alternatives existent ?

Le nantissement d’assurance-vie, le crédit à la consommation, ou la vente à réméré.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux eneux des propriétaires en recherches actives de liquidités.