Vente à réméré : définition, risques, fonctionnement, prix, et exemple

Vente à réméré : débloquez de la trésorerie tout en conservant votre bien immobilier

La vente à réméré est une vente immobilière temporaire qui permet de débloquer rapidement de la trésorerie tout en conservant un droit exclusif de rachat pendant 6 mois à 5 ans. Encadrée par les articles 1659 à 1673 du Code civil et signée devant notaire, elle s’adresse aux propriétaires confrontés à des dettes fiscales, une saisie immobilière, un refus bancaire, une liquidation judiciaire ou une soulte de divorce. Le bien est vendu à un investisseur, le propriétaire reste occupant et peut racheter son logement au prix fixé dès l’origine, selon un plan de sortie défini dès le départ.

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Encadrée par le Code civil

La vente à réméré repose sur une clause légale (articles 1659 à 1673), signée devant notaire.

Acte notarié avec clause de rachat jusqu’à 5 ans

Le vendeur conserve un droit exclusif de rachat pendant 5 ans, selon les conditions fixées dans l’acte authentique.

Jusqu’à 50 % de la valeur de votre bien sous 30 jours

Le réméré permet de percevoir un capital important pour faire face à vos besoins.

Qu’est-ce que la vente à réméré ?

Définition simple de la vente à réméré

La vente à réméré est une vente immobilière dans laquelle le propriétaire cède temporairement son bien tout en conservant le droit de le racheter ultérieurement à un prix fixé dès la signature. Le vendeur reçoit un capital immédiat, transfère la propriété à l’acquéreur et reste dans les lieux grâce à une convention d’occupation. Pendant toute la durée prévue, il dispose d’un droit absolu et prioritaire pour reprendre son bien. Ce mécanisme offre un temps de respiration financière dans les situations où un crédit est devenu inaccessible ou lorsqu’une urgence impose la mobilisation rapide de trésorerie, comme lors d’un contentieux bancaire.

La définition juridique du réméré (articles 1659 à 1673 du Code civil)

Le Code civil consacre le réméré comme une vente assortie d’une faculté de rachat, sans ambiguïté sur la nature juridique de l’opération. Le droit de rachat doit être exercé dans un délai maximum de cinq ans. Passé ce délai, le droit s’éteint et la propriété devient définitive pour l’acquéreur.
L’acte doit être signé devant notaire et mentionner clairement le prix de vente, le prix de rachat, les conditions d’occupation et la durée de la faculté. Cette codification protège le vendeur en garantissant que le bien pourra être repris selon des conditions stables, sans renégociation ni surprise ultérieure, à l’image de certaines garanties prévues en cas de liquidation judiciaire.

Différence entre réméré et vente définitive

Dans une vente définitive, le transfert de propriété est irrévocable et le vendeur perd toute possibilité de reprendre son bien. Dans une vente à réméré, le vendeur conserve un droit prioritaire, opposable à tous, qui lui permet de récupérer le bien pendant une période déterminée. Il s’agit donc d’une vente temporaire au sens strict : elle a pour vocation d’apporter une liquidité immédiate, dans un cadre légal, en laissant ouverte la possibilité de rachat, ce qui la distingue nettement d’une simple vente classique.

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“Depuis 1990

nous faisons du réméré une solution digne, encadrée et stratégique pour les propriétaires. Derrière chaque dossier, il y a une historie, un enjeu, une urgence. Notre mission : les accompagner à sauver leur bien, leur équilibre, et souvent bien plus.”

Eric Cazaux Devy - Président fondateur

Comment fonctionne une vente à réméré ?

  • Les grandes étapes d’une opération

    Une opération de réméré commence par une analyse patrimoniale complète : situation financière, valeur du bien, dettes, urgences et faisabilité. PraxiFinance sécurise cette étape pour garantir un montage proportionné et adapté. Le notaire vérifie ensuite l’état hypothécaire, les charges et les éventuelles procédures en cours. Après validation, l’acte authentique de vente avec faculté de rachat est signé : le vendeur reçoit immédiatement les fonds et une convention d’occupation encadre son maintien dans les lieux. La durée et les conditions de rachat sont définies dès l’origine. Les fonds permettent de régler les dettes, financer un besoin ou d’arrêter des procédures. Pendant la période prévue, le propriétaire conserve un droit exclusif pour racheter son bien aux conditions fixées (ou garde la possibilité de revendre le bien à un tiers), ce qui est particulièrement utile en cas de déchéance du terme.
  • Le rôle du notaire dans la vente à réméré

    Le notaire garantit la sécurité juridique de l’opération. Il vérifie l’équilibre entre le prix de vente et le prix de rachat, s’assure que le vendeur comprend parfaitement la nature de l’acte et encadre la rédaction de la faculté de rachat. Il s’assure que la situation financière est compatible avec un rachat crédible et empêche toute pratique qui pourrait entraîner un déséquilibre manifeste. Le notaire contrôle également les fonds, règle les créanciers et purge les inscriptions. Son intervention rend l’opération juridiquement indiscutable, un point essentiel lorsque le vendeur est déjà en surendettement.
  • Transfert de propriété et faculté de rachat

    Le réméré est une vraie vente : l’acquéreur devient propriétaire dès la signature. Cette réalité distingue clairement le dispositif de tout mécanisme de prêt. Le vendeur conserve toutefois un droit exclusif de rachat inscrit dans l’acte. Tant que ce droit n’est pas exercé, l’acquéreur détient la propriété, mais il ne peut ni refuser le rachat ni empêcher le retour du vendeur dès lors que les conditions sont réunies. Le prix de rachat est connu et figé dès la signature pour éviter toute incertitude, notamment lorsque l’opération est mise en place pour éviter une vente judiciaire.
  • L’occupation du bien pendant la durée du réméré

    Le vendeur reste dans le bien grâce à une convention d’occupation définie à l’acte. Il ne s’agit pas d’un bail classique. L’indemnité d’occupation permet d’utiliser le bien pendant toute la durée de la faculté. Cette occupation évite le déménagement, maintient la stabilité familiale et offre du temps pour reconstituer une solidité financière. La convention précise les obligations réciproques et garantit une occupation paisible, un atout majeur pour un propriétaire déjà inscrit au FICP.
  • Le rachat du bien : modalités, financement et délais

    Le rachat intervient lorsque la situation financière est stabilisée. Il peut être réalisé par refinancement bancaire, par apport personnel ou par la revente du bien à un tiers. Le prix de rachat mentionné dans l’acte ne peut pas être modifié. Une fois exercé, le droit de rachat annule la vente et le vendeur retrouve sa pleine propriété. Le respect des délais est essentiel : passé le terme prévu, la faculté s’éteint et l’acquéreur devient propriétaire définitif, comme cela peut également se produire après une déchéance du terme.
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PraxiFinance
dans les médias

PraxiFinance dans les médias

Reconnue par la presse économique depuis plus de 35 ans, PraxiFinance s’impose comme une référence en matière de vente à réméré. Nos solutions, souvent sollicitées pour éclairer les enjeux du financement alternatif, sont régulièrement mises en lumière dans les grands médias.

Cas d’usage de la vente à réméré

Une solution adaptée à de nombreuses situations financières complexes. La vente à réméré est une réponse concrète pour les propriétaires qui ne peuvent plus accéder au crédit bancaire ou qui font face à une urgence financière. Grâce à ce mécanisme, il est possible de mobiliser rapidement des fonds tout en conservant la possibilité de récupérer son bien immobilier.

Éviter une saisie immobilière

En remboursant rapidement les créanciers, la vente à réméré permet de stopper une procédure de saisie et d’éviter la vente aux enchères.

Régler des dettes urgentes ou sortir d'une situation de surendettement

Utilisez la vente à réméré pour rembourser un redressement fiscal, des crédits conso, des retards de charges ou toute dette urgente, sans passer par un rachat de crédit.

Financer un projet professionnel ou un besoin de trésorerie d’entreprise

Les fonds obtenus peuvent être réinjectés dans une société, pour relancer ou soutenir une activité, sans solliciter de prêt bancaire.

Racheter une soulte ou débloquer une succession

En cas de divorce ou d’indivision successorale, le réméré permet de racheter une part et de gagner du temps pour vendre le bien dans de bonnes conditions.

Simulateur réméré

Pourquoi faire une vente à réméré ?

Cette solution financière s'adresse aux propriétaires qui rencontrent des situations exceptionnelles, souhaitant mobiliser des montants importants sans passer par les circuits traditionnels bancaires. Nos clients y ont recours pour répondre à des nécessités urgentes de trésorerie.

• Projets personnels : Acquisition d'un autre bien, besoin de ressources financières, donation aux héritiers, frais de succession...
• Projets professionnels : Prêt professionnel refusé, besoins pour créer ou développer son activité...
• Solder des dettes : Impôts, charges de copropriété, hypothèque, crédit à la consommation, regroupement de crédit, crédit ou prêt immobilier, organisme prêteur, établissement de crédit, surendettement, rachat de crédits, prêteur privé, divers endettement, saisie immobilière, soulte, divorce, règlement d'un litige...

Ce dispositif est également particulièrement adapté pour des détenteurs de bien qui sont en attente de recevoir la trésorerie par la vente de son bien dans de bonnes conditions de marché, par une donation ou une succession, ou dans le cadre de la vente d'un autre actif. 

Quels sont les avantages du réméré ?

La vente à réméré présente plusieurs avantages significatifs pour le propriétaire en besoin de disponibilités.

Ce dispositif permet au vendeur de bénéficier rapidement de trésorerie, ce qui est crucial dans des situations d'urgence financière, qu'il s'agisse d'un surendettement, de la nécessité de rembourser des créanciers ou d'éviter une saisie immobilière. Le délai pour débloquer les fonds peut être de moins d'un mois. La procédure administrative de la vente par-devant notaire est accélérée par rapport à une vente immobilière classique. 

Contrairement à une vente classique, le réméré permet au détenteur du bien de continuer à occuper son bien moyennant une indemnité d'occupation, lui évitant ainsi de se retrouver sans logement. Si le bien concerné est un investissement locatif, il pourra également continuer de percevoir les loyers de ses locataires.

Avec ce dispositif, le propriétaire bénéficie de deux options : exercer celle-ci sur son bien ou disposer d'un délai important pour vendre le bien dans les meilleures conditions sur le marché. Ce droit de rachat offre une véritable sécurité pour le propriétaire, lui permettant de préserver son patrimoine immobilier à long terme.

En terme de remboursement de dette, la vente en réméré s'impose comme la solution la plus adaptée, assainir sa situation financière et éviter les procédures de saisie immobilière, tout en gardant la possibilité de se porter de nouveau acquéreur son bien au même prix.

Le rôle du notaire

Un contrat de vente avec faculté de rachat est signé par-devant notaire. Il a plusieurs missions dans ce cadre :

Il prépare l’acte qui inclut les informations essentielles de la vente à réméré : le prix de vente, le prix de rachat identique au prix de vente, le délai du réméré et le montant de l’indemnité mensuelle d’occupation.
Il rédige également la convention d'occupation entre le propriétaire et l'investisseur. C'est notamment cette convention qui prévoit que le propriétaire puisse continuer de vivre dans son bien. Cette convention peut aussi prévoir que le bien sera loué à un tiers. 
Il s'occupe du remboursement des créanciers du propriétaire lors de la vente, qu'il s'agisse de dettes auprès de professionnels (banques, caution logement, trésor public ...) ou de particuliers.
Il conserve également une partie du capital versé sous séquestre, correspondant à une année d'occupation du bien. Selon le besoin initial du détenteur du bien et les conditions validées avec l'investisseur, au moment du rachat du bien ou du remboursement de la vente, les droits d'occupation pourront être reversés a celui-ci selon un prorata temporis

Comment se déroule un réméré ?

La vente à réméré se déroule en 4 étapes. Nous sommes en capacité de finaliser ce dispositif en moins d'un mois à réception des éléments d'information. 

1. Présentation d’un investisseur et négociation des conditions :
Nous présentons votre dossier et votre situation à nos partenaires. Certains porterons un intérêt à votre dossier. Vous recevrez alors une proposition d’achat fixant la durée de l'opération, le montant de l’acquisition, l’indemnité d’occupation ainsi que le coût total du dispositif. Cette proposition d'achat constitue l'engagement initial, ouvrant la voie à une transaction sécurisée et régulée, et définissant clairement les termes financiers et les obligations de chaque partie.

2. La vente du bien :
La vente de votre bien est signée par-devant notaire et les fonds vous sont versés. La vente est conclue pour une période maximum de 5 ans (maximum légale prévu par le Code Civil).

3. Une fois le bien vendu temporairement, vous continuez d'occuper le bien :
Durant le dispositif, vous continuez de vivre dans le bien, en contrepartie d’un "loyer" (indemnité d'occupation) versé à l’investisseur. Ce loyer peut être payé mensuellement, ou directement prépayé du montant perçu. Ce loyer représente généralement de 6 % à 7,2 % par année de la valeur de votre bien.

4. Sortie du réméré :
Pour dénouer une vente à réméré, vous disposez de deux options :
Racheter son bien : Vous exercez alors votre faculté de rachat : Vous rachetez votre bien au prix fixé au début de l'opération. (ex : Si vous avez vendu votre bien 500 000 € à l’investisseur, vous lui versez la somme de 500 000 €).
Ne pas racheter et vendre à un tiers : Vous avez décidé de ne pas vous porter acquéreur de votre bien. Le contrat de vente à réméré prévoit que vous pouvez racheter votre bien ou le vendre à un tiers pour rembourser l’investisseur. Dans ce cas, vous vous chargez de revendre votre bien à un tiers et devez régler la somme que vous avez perçue. Le propriétaire original perçoit donc la différence entre le prix du marché réel et le prix de vente en réméré.

Exemple et simulation d'une vente en réméré

L’exemple ci-dessous vous illustre une vente avec faculté de rachat sur un bien de 500 000 €, avec l’ensemble des frais liés à l’opération :

Valeur du bien immobilier : 500 000 € Prix d’achat par l’investisseur : 300 000 € (60 %)
Durée choisie par le vendeur pour racheter son bien : 3 ans Indemnité d’occupation annuelle de 6 %, calculée sur le prix du bien, soit : 30 000 € (2 500 € par mois).

Frais à déduire du montant d’acquisition (57 000 €) :
Honoraires : 18 000 € Frais de notaire : 9 000 € Loyer annuel (6 %) : 30 000 € (mensualités 2 500 €) Solde net disponible après l'acte : 243 000 €

Prix de rachat dû en fin de contrat dans une limite de 3 ans : 300 000 €
Si vous ne voulez ou ne pouvez pas racheter votre bien durant la période du contrat, il est possible de revendre le bien à un tiers et de garder toute la différence entre les 300 000 € dus à l’investisseur et les 500 000 € de la vente.

IMPORTANT : Vous pouvez à tout moment sortir de l’opération en faisant un remboursement anticipé (remboursement ou revente du bien). Vous n’êtes pas obligé d’attendre la fin des 3 années pour rembourser l’investisseur. Lorsque vous dénouez l’opération, vous devez repasser chez le notaire pour « annuler l’opération ». Le cout de cette annulation est un droit fixe de 135 €. Si l’opération porte sur un bien à usage locatif, vous continuerez de toucher les loyer perçus.

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Histoire du réméré : un dispositif ancien du droit français

Historiquement, la vente à réméré n’est pas née dans l’immobilier mais dans les transactions de biens mobiliers, notamment les actions et les titres. C’était un mécanisme utilisé pour obtenir rapidement des liquidités sans perdre définitivement la propriété d’un actif stratégique. Le Code civil a ensuite étendu et stabilisé son usage à l’immobilier, où il est aujourd’hui principalement pratiqué, au même titre que d’autres outils juridiques comme en cas de saisie immobilière.

À quoi sert la vente à réméré ? (cas d’usage concrets)

La vente à réméré est souvent perçue comme un dispositif de dernier recours, réservé aux situations critiques et méconnu du grand public. Beaucoup l’associent uniquement aux détresses financières ou aux procédures de saisie immobilière.

Chez PraxiFinance, nous avons une approche totalement différente : nous considérons le réméré comme un outil patrimonial stratégique, capable de réinjecter rapidement des liquidités dans une activité, de sécuriser un patrimoine ou de désamorcer une situation complexe avant qu’elle ne devienne irréversible, notamment dans des contextes de contentieux bancaire.

Principalement utilisé par des professionnels et dirigeants qui doivent renforcer leur trésorerie ou financer un besoin urgent, le réméré permet également aux propriétaires d’obtenir des liquidités significatives pour apurer un passif, réaliser un projet ou faire face à un refus bancaire. Dans les dossiers les plus sensibles (saisie immobilière, commandement de payer, procédures contentieuses ou dettes fiscales) PraxiFinance met en place ce mécanisme pour solder la dette, stopper la procédure et éviter la vente aux enchères, dont chacun connaît le caractère définitif et implacable, comme expliqué aussi dans notre page consacrée au commandement de payer.

Vente à réméré pour dettes fiscales

Les dettes fiscales peuvent déclencher des saisies rapides, des majorations et des procédures lourdes. Lorsque le propriétaire ne peut pas obtenir de délai, le réméré permet de régler immédiatement les impôts dus, d’éviter des mesures conservatoires et de repartir sur des bases saines. Il constitue une réelle alternative dans les conflits opposant un contribuable à l’administration fiscale, avant d’en arriver à des solutions extrêmes comme la faillite personnelle.

Vente à réméré pour éviter une saisie immobilière

Lorsqu’une saisie immobilière est imminente, le réméré offre une issue rapide pour stopper la procédure. Le notaire peut régler la dette, purger les inscriptions et éviter une vente forcée. Le propriétaire obtient un délai supplémentaire pour organiser un rachat ou une vente dans des conditions maîtrisées.

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Vente à réméré après refus bancaire ou fichage FICP

Le réméré s’adresse aux propriétaires dont la situation bancaire empêche tout financement classique. Les banques peuvent refuser un prêt pour diverses raisons : incidents de paiement, ratio d’endettement trop élevé, fichage FICP, baisse de revenus ou situation provisoire. Le réméré contourne ces blocages sans créer de dette supplémentaire et offre un temps pour rétablir une solvabilité.

Vente à réméré pour restructurer des dettes

Lorsque plusieurs créances se cumulent, le réméré permet de les solder en une seule fois. Le propriétaire retrouve un budget stable, élimine des frais récurrents et peut repartir sur un plan financier clair. Cette alternative est souvent utilisée lorsque le surendettement est imminent mais que le propriétaire dispose d’un bien de valeur suffisante.

Divorce, succession, soulte : payer sans vendre définitivement

Le réméré permet de générer rapidement le capital nécessaire pour payer une soulte, régler un partage ou débloquer une succession conflictuelle. Le propriétaire bénéficie d’une solution temporaire qui évite de vendre définitivement un bien familial, ce qui peut être déterminant pour éviter une liquidation judiciaire.

Financer un projet professionnel

Le réméré offre une solution rapide aux dirigeants dont les projets ne sont pas suivis par les banques : croissance externe, apport en compte courant, besoins de développement ou règlement de dettes professionnelles urgentes. En mobilisant la valeur d’un bien immobilier, le chef d’entreprise obtient immédiatement des liquidités sans dilution du capital et sans attendre les délais bancaires. Il constitue aussi un levier pour sécuriser une sortie de plan ou stabiliser une entreprise en tension. En soldant les créances prioritaires, le réméré évite les ventes judiciaires et permet au dirigeant de poursuivre son projet tout en préparant le rachat du bien une fois l’activité consolidée, en complément ou en alternative à un crédit entreprise en difficulté.

Conditions et éligibilité à la vente à réméré

Conditions liées au vendeur

Le vendeur doit être propriétaire du bien et avoir besoin d’une solution temporaire et transitoire pour obtenir rapidement des liquidités. Le réméré permet d’isoler le bien pendant l’opération, le temps de préparer la sortie prévue : rachat ou revente libre à un tiers. Aucun critère bancaire n’est exigé, mais le vendeur doit disposer d’une perspective réaliste de sortie. Le réméré s’adresse à des propriétaires en tension (dettes, refus bancaire, besoin urgent de trésorerie) sans être dans une situation définitivement compromise, à la différence d’un dossier de surendettement.

Conditions liées au bien immobilier

Le bien doit présenter une valeur suffisante et une situation patrimoniale permettant un montage durable. Chez PraxiFinance, nous privilégions des biens de qualité, situés dans des zones recherchées (grandes agglomérations, villes dynamiques, stations balnéaires ou stations de ski) afin de garantir la solidité de l’opération et la soutenabilité de la sortie. Nous n’acceptons que des biens d’une valeur minimale de 400 000 €, avec une valeur nette pour structurer une opération équilibrée, ce qui les distingue d’une simple vente classique.

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Conditions financières : montant, ratio et durée

La loi autorise jusqu’à 5 ans, mais nos investisseurs limitent volontairement les opérations à 3 ans afin de conserver un montage temporaire, soutenable et conforme à l’esprit du réméré. Le bien est en général cédé entre 40 % et 60 % de sa valeur, seuils qui évitent tout risque de lésion. En conséquence, le passif à couvrir ne doit pas dépasser environ 50 % de la valeur du bien : au-delà, la cession à 60 % (une fois les frais déduits) ne génèrerait pas un net disponible suffisant pour solder les dettes. Ce principe de proportionnalité garantit un montage équilibré et une sortie réaliste pour le vendeur, qu’il s’agisse d’un rachat ou d’une revente à un tiers, même lorsque celui-ci est déjà au FICP.

Qui peut faire une vente à réméré ?

La vente à réméré ne s’adresse pas à tout le monde. Elle concerne uniquement les propriétaires dont la situation justifie réellement ce dispositif : besoin urgent de liquidités, refus bancaire, tensions de trésorerie ou nécessité de sécuriser un patrimoine. Ce montage est lourd (il implique la mutation temporaire d’un bien immobilier) et doit être envisagé après avoir sollicité une solution bancaire classique ou la vente pure et simple du bien. Le réméré est principalement utilisé par des chefs d’entreprise ou des propriétaires confrontés à un enjeu financier immédiat. Mais surtout, il est réservé aux personnes disposant d’un plan de sortie clair dès l’origine, qu’il s’agisse d’un rachat ultérieur ou d’une revente maîtrisée à un tiers. Sans scénario de sortie crédible, l’opération ne doit pas être mise en place, au risque d’aboutir à des situations extrêmes comme la faillite personnelle.

Important

Le réméré n’est pas un crédit déguisé. C’est une vente notariée juridiquement encadrée depuis 1804. Il n’y a pas d’intérêts bancaires, pas d’assurance exigée, pas de taux d’endettement à respecter. Ce qui compte, c’est la valeur du bien et la stratégie de sortie.

Avantages de la vente à réméré

Obtenir des liquidités immédiates sans passer par une banque

Le réméré permet de mobiliser la valeur du bien et de recevoir les fonds immédiatement, sans crédit, sans endettement supplémentaire et sans conditions bancaires. Une solution rapide pour financer un besoin urgent ou stabiliser une situation tendue, là où un prêt hypothécaire serait trop long à obtenir.

Rester dans son logement pendant toute l’opération

La convention d’occupation sécurise le vendeur : il reste dans son logement, conserve son cadre de vie et organise sa sortie (rachat ou revente) sans rupture ni déménagement précipité, ce qui évite souvent d’en arriver à des mesures comme l’interdit bancaire.

Stopper les procédures et geler les mesures d’exécution

Le réméré permet de solder les dettes prioritaires et d’interrompre les actions menaçant le bien : saisie immobilière, commandement de payer, contentieux fiscaux ou bancaires. Le propriétaire reprend immédiatement la main sur sa situation, avant d’en arriver à des situations extrêmes de surendettement.

Préparer une sortie dans de bonnes conditions (rachat ou revente à un tiers)

La vente à réméré offre le temps nécessaire pour reconstituer une trésorerie, finaliser un financement ou sécuriser une revente. La sortie se fait dans un cadre maîtrisé, loin des enchères ou des ventes forcées, et dans de meilleures conditions patrimoniales, comme expliqué dans notre page sur les avantages et inconvénients du réméré.

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Inconvénients et risques de la vente à réméré

Risque de perte du bien en cas d’absence de sortie

Si la sortie (par rachat ou revente maîtrisée à un tiers) n’est pas réalisée dans les délais convenus, l’acquéreur devient propriétaire définitif. Le réméré doit donc être utilisé comme une solution temporaire avec un scénario de sortie clair dès l’origine, faute de quoi la situation peut dériver vers une véritable faillite personnelle.

Risque de montage disproportionné

Un montage trop chargé ou mal calibré peut rendre la sortie impossible. La proportionnalité entre la valeur du bien, le montant cédé et les dettes à solder est essentielle pour préserver l’équilibre économique de l’opération et éviter tout déséquilibre, critère également au cœur des procédures de surendettement.

Risque de requalification en prêt déguisé

Un écart excessif entre le prix de vente et le prix de rachat peut conduire à une requalification en prêt avec garantie réelle, ce que la jurisprudence sanctionne. Le réméré doit respecter des ratios stricts et un encadrement juridique précis, comme les opérations contrôlées par la DGCCRF dans le cadre des crédits.

Risque de requalification en pacte commissoire

Certains montages insuffisamment encadrés ont déjà été requalifiés en pacte commissoire, notamment lorsque les conditions imposées au vendeur rendaient la sortie illusoire ou lorsque l’investisseur était assuré d’acquérir le bien en cas de non-rachat. Ce risque survient principalement dans les opérations mal structurées, dépourvues d’équilibre ou de contrôle notarial rigoureux, proches de situations de liquidation judiciaire.

Nécessité d’un notaire et de conditions sécurisées

La vente à réméré est un acte authentique. La sécurisation juridique dépend du respect des équilibres, de la transparence des conditions et de l’analyse préalable menée par le notaire. Une opération sérieuse doit garantir la conformité du montage et la protection du vendeur, notamment lorsque celui-ci fait déjà face à un contentieux bancaire.

Conditions d’éligibilité

Le réméré s’adresse aux propriétaires disposant d’un bien de forte valeur nette, situés en grande agglomération, et ayant un scénario de sortie maîtrisé.

Exemple de vente à réméré

Exemple 1 - Chef d’entreprise : financer une croissance externe sans soutien bancaire initiale

Situation initiale
Un dirigeant parisien souhaite racheter un concurrent pour accélérer sa croissance.
Montant nécessaire : 450 000 €.
Sa banque refuse : opération jugée trop rapide, besoin trop urgent, délais d’analyse trop longs, comme dans de nombreux cas de crédit entreprise en difficulté.

Pour sécuriser son développement, il mobilise la valeur de son appartement situé à Paris.

Solution : mise en place d’une vente à réméré
Le bien est cédé à 60 % de sa valeur, ce qui permet d’obtenir immédiatement les liquidités nécessaires tout en restant dans le logement.
Le chef d’entreprise dispose ensuite de 3 ans pour refinancer via un prêt bancaire classique ou restructurer son financement.

Sortie prévue
Rachat du bien via un financement bancaire une fois l’opération de croissance externe intégrée et la situation financière stabilisée.

Chiffrage du cas (Paris)
Valeur du bien : 1 000 000 €
Besoin professionnel : 450 000 €
Vente en réméré : 60 % = 600 000 €
Frais notaire : 2,5 % = 15 000 €
Honoraires : 6 % = 36 000 €
Indemnités d’occupation : 10 % / an = 60 000 €/an
Durée choisie : 3 ans = 180 000 €
Net disponible à la signature : 369 000 €
Prix de rachat à l'investisseur : 600 000 €

Exemple 2 - Propriétaire à Neuilly : éviter la vente aux enchères en procédure de saisie

Situation initiale
À Neuilly, un propriétaire fait face à une procédure de saisie immobilière.
Il doit 250 000 € au Crédit Logement.
Après plusieurs mois d’inaction, son appartement de 800 000 € doit partir en vente aux enchères.

Il veut stopper la procédure, solder la dette, et se laisser le temps de revendre proprement.

Solution : vente à réméré
Le bien est cédé à 60 %, ce qui permet de dégager les fonds pour rembourser immédiatement le créancier et stopper la saisie.
Le vendeur reste dans son logement et dispose d’une durée de 2 ans pour organiser une revente classique au meilleur prix, en évitant les conséquences d’une audience d’orientation défavorable.

Sortie prévue
Revente à un tiers : la totalité de la différence entre le prix de cession en réméré et le prix de vente final lui revient.

Chiffrage du cas (Neuilly)
Valeur du bien : 800 000 €
Dettes : 250 000 €
Vente en réméré : 60 % = 480 000 €
Frais notaire : 2,5 % = 12 000 €
Honoraires : 6 % = 28 800 €
Indemnités d’occupation : 10 % / an = 48 000 €/an
Durée choisie : 2 ans = 96 000 €
Net disponible à la signature après paiement des dettes : 93 000 €
Complément de prix
à la revente du bien à un tiers : 320 000 €

Simulateur de vente à réméré

Calculez en quelques secondes le montant mobilisable grâce à une vente à réméré. Ce simulateur vous permet d’estimer, à partir de la valeur de votre bien et de votre besoin de liquidités, la somme immédiatement disponible dans le cadre d’une opération de réméré - un dispositif temporaire permettant d’obtenir des fonds sans passer par une banque, notamment utile lorsque vous êtes déjà inscrit au FICP.

Valeur du bien
Montant du crédit restant dû
Durée de l’opération souhaitée 6 mois
MONTANT NET PERÇU
Prix de vente
Frais de notaire
Honoraires
Indemnités prépayées
Remboursement du prêt
Prix de rachat
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Hypothèque à réméré : vraie notion ou abus de langage ?

Pourquoi le terme est incorrect

L’« hypothèque à réméré » n’existe pas juridiquement. Seule la vente avec faculté de rachat est reconnue par le Code civil. Par abus de langage, certains utilisent ce terme pour désigner une opération de réméré alors qu’il ne s’agit pas d’un prêt hypothécaire, contrairement aux mécanismes de prêt hypothécaire classique.

Ce que cherchent réellement les internautes

Les internautes qui tapent « hypothèque à réméré » cherchent en réalité une solution pour obtenir des liquidités en utilisant leur bien immobilier comme levier, tout en conservant la possibilité de le récupérer. C’est exactement ce que propose la vente à réméré, notamment dans les cas de saisie immobilière.

Différence entre hypothèque et réméré

L’hypothèque maintient la propriété au nom du propriétaire, avec un prêt en face. Le réméré transfère temporairement la propriété à un investisseur, sans crédit, mais avec une faculté de rachat à prix fixé. Les logiques juridiques et bancaires sont donc totalement différentes, en particulier lorsqu’il existe une caution bancaire professionnelle.

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Vente à réméré ou portage immobilier : quelle différence ?

Différences juridiques

La vente à réméré est un mécanisme défini par les articles 1659 à 1673 du Code civil. Elle est obligatoirement signée chez un notaire, avec une clause de rachat officielle et un encadrement juridique strict, ce qui la distingue d’un simple portage immobilier non encadré.

Le portage immobilier, lui, n’est pas prévu par un texte de loi : il repose sur un contrat privé, souvent plus souple mais beaucoup moins protecteur pour le vendeur. Il n’offre ni la même sécurité juridique, ni les garanties imposées par le réméré, notamment lorsque le vendeur est déjà en situation de surendettement.

À noter : le terme portage immobilier s’est largement développé pour éviter la mauvaise réputation du réméré, terni par des acteurs peu scrupuleux. Le changement de nom visait essentiellement à créer une distance marketing avec ces pratiques, parfois proches de situations étudiées par la DGCCRF dans les contentieux bancaires.

Différences financières et protection du vendeur

Le réméré impose un cadre notarial :
- contrôle du prix de vente,
- contrôle du prix de rachat,
- contrôle de la durée,
- vérification des équilibres financiers et de la capacité de sortie.
Ce cadre limite les abus et protège le vendeur.

Le portage immobilier, moins encadré, permet des conditions plus flexibles… mais aussi plus variables, moins contrôlées et parfois moins sécurisées, notamment pour les vendeurs vulnérables, qui peuvent déjà être menacés de liquidation judiciaire.

Quand choisir l’un ou l’autre

Le réméré s’impose dans toutes les situations nécessitant une sécurisation juridique maximale :
- saisie immobilière,
- dettes fiscales,
- procédures contentieuses,
- redressement judiciaire,
- besoin de liquidités urgentes avec protection du logement.

Il est important de préciser que le réméré ne se pratique aujourd’hui quasiment plus sur la résidence principale, compte tenu de son caractère protecteur et des exigences juridiques applicables. Ce montage est désormais majoritairement utilisé sur des biens patrimoniaux, des biens d’investissement ou des résidences secondaires, où la stratégie est plus adaptée, notamment pour éviter une vente judiciaire.

Le portage immobilier, souvent présenté comme une alternative “simple”, n’offre pas ce niveau de sécurité. Moins encadré, il repose sur des contrats privés aux conditions très variables, parfois déséquilibrées pour le vendeur. Il peut être envisagé pour des situations plus souples, mais ne bénéficie pas des garanties du réméré notarial, ce qui le rend moins adapté en cas de surendettement.

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Durée, coût et fiscalité de la vente à réméré

Durée de la faculté de rachat

La vente à réméré bénéficie d’une durée légale comprise entre 6 mois et 5 ans, conformément aux articles 1659 à 1673 du Code civil.

En pratique, les opérations s’étalent le plus souvent sur 12 à 36 mois, selon le plan de sortie (rachat ou revente) défini avec le notaire et l’investisseur. Le vendeur peut racheter son bien à tout moment, sans attendre l’échéance du contrat. Un rachat anticipé entraîne simplement le remboursement prorata temporis de l’indemnité d’occupation prépayée.

À l’inverse, si le délai expire sans rachat, la faculté s’éteint automatiquement et le bien devient définitivement la propriété de l’acquéreur, ce qui peut avoir des conséquences similaires à une faillite personnelle.

Coût d’une vente à réméré

Le coût global comprend exclusivement des éléments connus dès la signature, sans mensualités durant l’opération :

- Frais notariés : généralement 2 à 3 % du prix de vente.
- Indemnité d’occupation : entre 10 et 12 %/an, prépayée chez le notaire.
- Honoraires d’accompagnement : environ 6 %, déduits des fonds lors de la signature.

Contrairement à un financement classique, il n’y a pas de charges récurrentes :
les indemnités d’occupation, déjà réglées à l’avance, sont restituées au vendeur au prorata de la durée non consommée au moment de sa sortie, que celle-ci prenne la forme d’un rachat ou d’une revente à un tiers. Ce fonctionnement rend le dispositif particulièrement adapté aux propriétaires en tension de trésorerie, aux refus bancaires ou aux situations nécessitant des liquidités immédiates sans charges mensuelles, notamment après une déchéance du terme.

Fiscalité applicable

La vente à réméré suit la fiscalité d’une vente immobilière classique (à quelques exeptions près), puisque la propriété est réellement transférée pendant la période de faculté de rachat :

- Droits d’enregistrement : identiques à une cession classique.
- Plus-value : neutralisée dans de nombreux cas, notamment lorsque le bien constitue la résidence principale, ou lorsque le rachat intervient dans un délai permettant une exonération.
- IFI et taxe foncière : le bien sort généralement du patrimoine du vendeur, ce qui peut diminuer son imposition ; la taxe foncière peut être supportée par l’une ou l’autre des parties selon l’acte.
- Indemnité d’occupation : prépayée, non imposable pour le vendeur ; le traitement chez l’investisseur dépend de son statut fiscal, ce n’est pas un revenu foncier.

Cette combinaison fait du réméré un outil de trésorerie court à moyen terme, particulièrement efficace pour éviter la saisie, régler des dettes fiscales ou financer un projet urgent tout en conservant une stratégie de rachat claire, notamment lorsqu’on souhaite éviter une liquidation judiciaire.

Risque à éviter

Un montage disproportionné peut être requalifié en pacte commissoire, comme confirmé par plusieurs décisions de jurisprudence.

Vente à réméré : ce que disent la loi et la jurisprudence en France

La vente à réméré est strictement régie par les articles 1659 à 1673 du Code civil. Elle impose une véritable cession de propriété, une clause de rachat notariée et une durée maximale de cinq ans.
Le notaire contrôle la proportionnalité économique de l’opération et sécurise le droit de rachat. La jurisprudence récente rappelle que le réméré est totalement légal, à condition d’être équilibré et réalisable. À l’inverse, un montage mal calibré peut être requalifié, notamment en pacte commissoire, comme cela a déjà concerné plusieurs acteurs du marché, dans des affaires souvent proches de situations de surendettement.

Jurisprudence sur la disproportion et impossibilité de rachat

Les tribunaux annulent certaines ventes à réméré lorsqu’ils constatent que les conditions imposées au vendeur rendaient le rachat pratiquement impossible. La proportionnalité entre la valeur du bien, le prix de vente, le prix de rachat et la durée accordée est devenue un critère central. Dès lors qu’un déséquilibre manifeste empêche matériellement le rachat, le juge peut invalider l’acte ou requalifier le montage, comme c’est aussi le cas pour certains contrats de crédit en difficulté.

Jurisprudence sur la requalification en prêt déguisé

Lorsque l’opération ne correspond pas à une réelle vente – par exemple si l’acquéreur n’assume aucun risque, si le transfert de propriété est fictif ou si le prix de rachat est déterminé comme un intérêt financier – les tribunaux peuvent requalifier le réméré en crédit déguisé. Cette requalification entraîne la nullité du contrat, car un crédit non déclaré viole les règles du Code de la consommation et les obligations liées au taux effectif global, comme expliqué dans nos contenus sur les contentieux bancaires.

Jurisprudence sur l’indemnité d’occupation

Les juges rappellent régulièrement que l’indemnité d’occupation ne doit pas être excessive. Elle doit rester cohérente avec l’usage du bien, la situation du vendeur et les pratiques du marché. Lorsqu’elle devient disproportionnée et qu’elle entame la capacité du vendeur à reconstituer un plan de rachat, elle peut être considérée comme abusive et justifier une remise en cause judiciaire, à l’instar de certains cas de déchéance du terme.

Une protection renforcée du vendeur par les tribunaux

La jurisprudence admet sans difficulté les ventes à réméré qui respectent les trois exigences fondamentales : un prix de vente justifié, une clause de rachat claire et un transfert de propriété réel. Les montages opaques ou construits pour empêcher le rachat sont en revanche systématiquement sanctionnés. Le droit exclusif de rachat du vendeur, inscrit dans l’acte notarié, constitue un élément déterminant : en cas de déséquilibre manifeste ou de manquement à la loyauté contractuelle, le juge peut annuler la vente, rétablir la propriété du vendeur ou accorder une indemnisation, comme pour certaines décisions liées à la faillite personnelle.

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Parole d’expert :

« Le réméré reste souvent la seule issue pour conserver son bien et retrouver une stabilité financière. »- Ella Intini, Directrice commerciale, PraxiFinance

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Les étapes de la vente à réméré - tableau explicatif

Étape
Description
1. Analyse du dossier
Étude de la situation financière, estimation du bien et définition du plan de sortie avec PraxiFinance.
2. Validation notaire et investisseurs
Transmission du dossier au notaire et aux investisseurs privés partenaires pour validation juridique et financière.
3. Signature de l’acte authentique
Signature devant notaire, transfert temporaire de propriété, versement immédiat des fonds sur le compte du vendeur.
4. Occupation du bien
Le vendeur reste dans son logement en contrepartie d’une indemnité d’occupation prépayée pour la durée du contrat.
5. Plan de refinancement
PraxiFinance accompagne le vendeur pour mettre en œuvre un refinancement bancaire ou une revente maîtrisée.
6. Rachat ou revente
À la fin du contrat, le vendeur rachète le bien au prix convenu ou le revend à un tiers, en récupérant la plus-value nette.
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Bon à savoir :

La vente à réméré permet d’obtenir rapidement des liquidités sans contracter de crédit, grâce à une véritable cession temporaire du bien, encadrée par un notaire.

À retenir :

Le réméré est un dispositif temporaire : le vendeur récupère son bien en cas de rachat ou perçoit la plus-value en cas de revente à un tiers.

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Comment choisir une société de vente à réméré ?

Critères de fiabilité

Une société sérieuse doit présenter un montage proportionné, un plan de sortie réaliste et une expérience vérifiable. Le réméré n’est pas un produit standard : seules les structures qui en maîtrisent les mécanismes depuis longtemps évitent les montages hasardeux, à l’inverse de certaines pratiques observées dans les contentieux bancaires.

Transparence des conditions

Toutes les conditions doivent être claires et écrites : prix de vente, prix de rachat, durée, indemnité, frais, rôle de chacun. Aucune zone grise, aucun coût caché. Le vendeur doit comprendre exactement ce qu’il signe, ce qui est primordial lorsqu’il est déjà au FICP.

Critères
PraxiFinance
Concurrents
Prix de vente
60 % de la valeur
60 % de la valeur
Honoraires
6 % TTC
7 % à 12 %
Indemnités d’occupation annuelles
9,5 % à 10 % / an
12 % à 15 % / an
Indemnité de sortie
0 % de plus-value
10 % à 15 % de la plus-value
Importance du réseau notarial

Un bon opérateur travaille avec des notaires habitués au réméré, capables de vérifier l’équilibre du montage et de refuser une opération disproportionnée. Le notaire garantit la sécurité juridique et la bonne affectation des fonds, ce qui est crucial en présence de saisie immobilière.

Important :

Le réméré est un dispositif légal et reconnu, validé par la jurisprudence française. Il offre une sécurité juridique maximale, encadrée par le notaire, et protège les droits du propriétaire tout au long de l’opération. Voir également le Code de commerce pour les conditions d’application du réméré.

Intermédiaires, investisseurs et rôle du notariat

Les acteurs du réméré interviennent pour analyser la situation financière, sécuriser l’acte et garantir le bon déroulement de l’opération. Le notaire contrôle chaque clause, vérifie la transparence et s’assure que l’équilibre entre prix de vente et prix de rachat respecte les règles du Code civil, comme dans les dossiers de contentieux bancaire.

Vigilance de la DGCCRF et lutte contre les abus

La DGCCRF surveille les montages assimilables à des crédits déguisés ou à des opérations disproportionnées. Les pratiques qui empêchent le rachat ou qui imposent des frais excessifs sont régulièrement sanctionnées. Cette vigilance publique protège les vendeurs et impose aux opérateurs sérieux une discipline forte dans la structuration des dossiers, comme cela est également le cas pour les situations de surendettement.

Comment reconnaître un opérateur fiable

Transparence, lisibilité des conditions, accessibilité des simulateurs, présence de notaires partenaires et antériorité dans le métier constituent des signes visibles de sérieux. La capacité à présenter un plan de sortie réaliste et à structurer un rachat crédible est essentielle pour sécuriser l’opération, en particulier lorsque le vendeur fait face à une saisie immobilière.

Pourquoi PraxiFinance est souvent choisie

Depuis plus de 35 ans, PraxiFinance structure des rémérés proportionnés, sécurisés et réellement rachetables, avec un réseau de notaires spécialisés et d’investisseurs fiables. Notre exigence - des montages sûrs, transparents et centrés sur la réussite du rachat - fait aujourd’hui notre réputation et notre renommée à l’échelle nationale, notamment sur des dossiers complexes de contentieux bancaire.

À retenir

Choisir PraxiFinance, c’est opter pour une solution patrimoniale sérieuse et transparente, fondée sur la rigueur notariale, la rapidité d’exécution et la protection du vendeur.

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Vente à réméré, prêt hypothécaire ou vente classique : quelle solution pour monétiser rapidement un bien immobilier ?

Monétiser un bien immobilier peut passer par plusieurs solutions : vente à réméré, prêt hypothécaire ou vente classique.
Si toutes permettent de dégager des liquidités, leurs délais, leurs conditions d’accès, leurs coûts, et surtout leur impact sur la propriété du bien sont très différents. La vente à réméré s’impose comme une solution temporaire, sécurisée et immédiate, particulièrement adaptée lorsque la banque refuse d’intervenir ou que la situation nécessite une mobilisation rapide de trésorerie.
Le prêt hypothécaire reste plus économique mais exige un dossier solide.La vente classique maximise le prix, mais implique la perte définitive du bien. Le comparatif ci-dessous permet de comprendre, en un coup d’œil, la meilleure option selon votre situation, en complément des informations données sur les avantages et inconvénients du réméré.

Critères
Vente à réméré
Prêt hypothécaire
Vente classique
Objectif
Obtenir des liquidités immédiates tout en conservant une possibilité de sortie.
Financer un projet via un crédit garanti par une hypothèque.
Vendre définitivement pour percevoir 100 % du prix.
Délais d’obtention des fonds
10 à 20 jours
1 à 3 mois
2 à 4 mois
Conservation du bien
Oui, cession temporaire (occupation possible).
Oui, propriété conservée.
Non.
Mensualités
Aucune (indemnités d’occupation prépayées).
Oui, remboursement du crédit.
Non applicable.
Montant mobilisable
40 à 60 % de la valeur du bien.
Jusqu'à 60 % de la valeur d'un bien (sous réserve de revenus)
100 % du prix de vente.
Conditions d'accès
Propriétaire d'un bien d'une valeur de plus de 400 000 €
Situation financière stable et finançable.
Aucune condition financière.
Frais de mise en place
8,5 % du montant de cession
8,5 % du montant emprunté
Coûts standards (notaire + agence)
Idéal pour…
Saisie, dettes, chefs d’entreprise, besoin urgent.
Travaux, rachat de soulte, projets personnels.
Changement de vie, vente classique, cash-out.
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FAQ – Questions fréquentes sur la vente à réméré

La vente à réméré est-elle légale ?

Oui. Encadrée par les articles 1659 à 1673 du Code civil, elle doit être signée devant un notaire. L’acte authentique garantit la conformité réglementaire et protège à la fois le vendeur et l’investisseur, comme détaillé dans notre page sur les avantages et inconvénients du réméré.

Quel est le principe de la vente à réméré ?

Le propriétaire vend temporairement son bien, obtient des liquidités et conserve un droit exclusif de rachat pendant 6 mois à 5 ans. Il reste généralement occupant pendant toute la durée du contrat, ce qui en fait une alternative à certains dispositifs de la Banque de France.

Qu’est-ce qu’un droit de réméré ?

C’est la clause qui lui permet de racheter le bien à un prix fixé dès la signature, sans majoration. Ce droit est inscrit dans l’acte notarié et opposable à tous, ce qui le distingue des simples protections offertes en cas de déchéance du terme.

Vais-je perdre définitivement mon bien ?

Non, tant que le rachat intervient dans le délai prévu. Si le propriétaire ne rachète pas et ne revend pas à un tiers avant l’échéance, la vente devient alors définitive, situation parfois comparable aux conséquences d’une faillite personnelle.

Puis-je rester dans mon logement pendant le réméré ?

Oui. Vous conservez la jouissance du bien pendant toute la durée du contrat, en contrepartie d’une indemnité d’occupation prépayée chez le notaire, ce qui évite de nombreux risques propres au surendettement.

Combien coûte une vente à réméré ?

En moyenne :
– frais notariés : 2 à 3 % du prix de vente ;
– indemnité d’occupation : 10 à 12 %/an, prépayée ;
– honoraires d’accompagnement : environ 6 %, déduits des fonds.
Tous les montants sont fixés dès la signature, sans prélèvements mensuels, ce qui en fait une alternative réelle à certains dispositifs de la Banque de France et FICP.

Peut-on faire une vente à réméré en SCI ?

Oui, si les statuts l’autorisent et que tous les associés donnent leur accord. L’acte est signé devant notaire au nom de la société, ce qui peut être une solution avant d’en arriver à une liquidation judiciaire.

Quelle est la différence entre vente à réméré et portage immobilier ?

Le réméré est prévu par le Code civil et signé chez un notaire, avec une clause de rachat officielle. Le portage immobilier repose sur un contrat privé, moins protecteur. Le réméré reste la solution juridiquement la plus encadrée pour refinancer un bien sans le vendre définitivement, comme détaillé dans notre page sur les avantages et inconvénients du réméré.

Qui mieux que nos clients pour témoigner de leur expérience ?

Parce qu’aucun discours ne vaut celui de ceux qui nous ont fait confiance,
voici quelques avis de clients ayant eu recours à la vente à réméré pour retrouver sérénité et solutions.

Sérieux, efficacité, clarté

J’ai été accompagné de A à Z, avec beaucoup de pédagogie et de rigueur. Aucun piège, tout est cadré dès le départ. Je recommande sans hésiter si vous êtes dans une situation bloquée.
Véronique et Thierry B., 06

Ils m’ont évité la saisie

J’étais à un mois de perdre ma maison aux enchères. PraxiFinance a trouvé une solution en urgence, avec un investisseur fiable. Aujourd’hui, je suis reparti sur des bases saines.
Raphael M., 75

Une alternative que je ne connaissais pas

Ma banque m’avait fermé toutes les portes. Grâce à PraxiFinance, j’ai pu solder mes dettes et garder mon bien. Ce n’est pas juste un produit financier, c’est une vraie solution humaine.
Christophe D., 92

J’ai pu aider mes enfants sans vendre définitivement

Je ne voulais pas me séparer de ma maison familiale, mais j’avais besoin de liquidités pour aider mes enfants à s’installer. Le réméré m’a permis de le faire sans sacrifier mon patrimoine.
Anne L., Lyon

Une solution peu connue, mais vraiment utile

La vente à réméré n’est pas assez connue, et pourtant elle m’a sauvé la mise. J’ai pu racheter mon bien un an plus tard. Bravo à l’équipe pour le suivi.
Henri D., Annecy
J’ai remboursé 150 000 € de crédits à la consommation devenus trop lourds à supporter. PraxiFinance a structuré un crédit hypothécaire qui m’a permis de retrouver une mensualité unique et de dégager de la trésorerie.
Christophe D. (92)
Grâce à PraxiFinance, j’ai pu obtenir 1,5 M€ sans vendre mon hôtel particulier à Paris. Un crédit hypothécaire structuré qui m’a permis de refinancer mes dettes tout en conservant mon bien.
Emmanuel G. (75)
En situation de saisie immobilière, PraxiFinance a structuré une vente à réméré qui nous a permis de solder nos dettes, éviter la vente aux enchères et vendre notre bien sereinement, dans les meilleures conditions.
Christophe D. (92)
En difficulté financière, j’ai levé 400 000 € grâce à une vente à réméré sur ma résidence secondaire à Cannes. Une solution rapide et sécurisée.
Raphael M. (75)
En situation de saisie immobilière, PraxiFinance a structuré une vente à réméré qui nous a permis de solder nos dettes, éviter la vente aux enchères et vendre notre bien sereinement, dans les meilleures conditions.
Christophe D. (92)
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