Vous êtes confronté à des difficultés financières ? Vous avez besoin d’argent rapidement sans pour autant perdre votre maison ou votre local commercial ? La vente à réméré, ou vente avec faculté de rachat, pourrait être la solution qui sauve votre patrimoine tout en vous donnant de la trésorerie. Cette opération suscite souvent des questions : est-elle risquée ? Est-ce que je perds définitivement mon bien si je ne peux pas racheter ? Quels sont les frais réels ? Ce guide expert explore les avantages et inconvénients de la vente à réméré, illustrés par un exemple concret, des conseils pour limiter les risques, et un comparatif avec d’autres solutions. Pour approfondir le cadre légal, les garanties et le fonctionnement global, voyez la page de référence sur la vente à réméré.
Qu’est-ce qu’une vente à réméré (vente avec faculté de rachat)
La vente à réméré, appelée juridiquement vente avec faculté de rachat, permet au propriétaire de vendre son bien immobilier tout en se réservant le droit de le racheter dans un délai défini, généralement de 6 mois à 5 ans, conformément aux articles 1659 à 1673 du Code civil. L’acte doit être notarié et la clause de faculté de rachat publiée au service de publicité foncière pour être opposable aux tiers. Pendant toute la durée du réméré, le vendeur peut continuer à occuper son bien en versant une indemnité d’occupation. Pour un aperçu juridique plus complet de cette procédure, consultez Vente à réméré : définition juridique (Code civil, art. 1659 à 1673).
Avantages de la vente à réméré
Libérer des liquidités rapidement tout en gardant un lien avec le bien
Lorsque vous vendez en réméré, vous transformez instantanément une part de votre patrimoine en trésorerie. Cela permet, par exemple, de régler des dettes urgentes ou d’éviter une saisie immobilière imminente, tout en continuant à vivre dans votre logement ou à exploiter votre local commercial. Ce maintien dans les lieux — appelé jouissance du bien — est l’un des grands atouts de cette formule. Pour découvrir les montages typiques en cas de contentieux, voir Vente à réméré après commandement de payer.
Capacité de rebond
Souvent, le vendeur traverse une période où l’accès au crédit bancaire est compromis (FICP, surendettement, déchéance du prêt). En vendant en réméré, il gagne du temps, stabilise sa situation et peut envisager, à terme, le rachat du bien ou une revente sereine. Cela peut éviter que la situation financière ne s’aggrave encore. Pour une analyse de cette stratégie dans les cas de fichage bancaire, consultez Vente à réméré et FICP.
Sécurité légale (lorsque bien encadré)
La loi protège. Le Code civil impose les articles 1659 et 1673 pour garantir que le vendeur ne paie pas seulement le prix principal, mais aussi les frais nécessaires ou travaux utiles au bien. L’acte doit être notarié, transparent dans tous ses éléments, et la clause de rachat publiée. Ces garanties juridiques sont solides, à condition que le montage soit bien fait. Pour des précisions sur la procédure et le rôle du notaire, lisez Vente à réméré chez le notaire : étapes, conditions et coûts.
Inconvénients et risques
Même si les avantages sont réels, les ombres ne manquent pas. Ce qui peut sembler un sauvetage peut se transformer en perte définitive ou en charge lourde si certains éléments ne sont pas maîtrisés.
Risque de perdre le bien
Si vous ne pouvez pas exercer votre faculté de rachat dans le délai convenu, même partiellement, le bien appartient définitivement à l’acheteur/investisseur. Ce scénario se produit souvent lorsqu’aucun financement de rachat n’a été anticipé. Il est donc essentiel de planifier votre levée de fonds. Les conditions à respecter pour le rachat sont détaillées sur Vente à réméré : conditions pour racheter son bien.
Frais cachés ou surcoûts
Les frais de notaire, honoraires d’intermédiaire, indemnité d’occupation, charges, réparations ou travaux nécessaires peuvent alourdir le coût global. Une indemnité d’occupation mal négociée ou non prépayée peut devenir très lourde, surtout si la durée est longue. Pour connaître le coût total d’une opération type, consultez Vente à réméré : quel est le coût réel en 2025.
Risques juridiques sérieux
L’un des dangers majeurs est la requalification de l’acte en pacte commissoire prohibé ou en crédit déguisé. Si, par exemple, la vente porte sur la résidence principale, que le prix de rachat est manifestement surévalué ou que l’indemnité d’occupation est excessive, les tribunaux peuvent annuler l’acte. Une autre dimension importante : la prescription. L’action d’exercer le droit de rachat relève d’une action personnelle soumise à la prescription quinquennale selon l’article 2224 du Code civil. Si vous laissez filer le temps, vous perdez ce droit. Pour connaître les protections et voies de recours, voyez Vente à réméré : comment contester une clause abusive.
Exemple chiffré réaliste
Valeur du bien : 1 000 000 €
Vente en réméré à 60 % de cette valeur : 600 000 €
Frais d’honoraires (6 %) : 36 000 €
Frais de notaire : 15 000 €
Indemnité d’occupation prépayée (10 %/an sur 2 ans) : 120 000 €
Montant net perçu par le vendeur : 429 000 €
Ce montant peut être utilisé pour rembourser des dettes, solder un crédit ou injecter de la trésorerie. Si le vendeur revend son bien plus cher avant l’échéance, il conserve la plus-value nette après remboursement. Pour simuler votre propre opération, testez le simulateur de vente à réméré.
Notre savoir-faire & conditions spécifiques
Chez PraxiFinance, depuis 1990, nous avons accompagné des centaines de dossiers de réméré, toujours entourés de notaires et d’avocats spécialisés.
Critères d’éligibilité :
– Biens d’habitation ou locaux commerciaux (bureaux, magasins, restaurants) d’une valeur minimale de 400 000 € ;
– Montant de trésorerie à débloquer ≤ 50 % de la valeur du bien ;
– Durée classique : entre 6 et 36 mois selon les dossiers ;
– Investisseurs partenaires : rentabilité attendue de 10 à 12 % sur certains projets.
Si votre dossier est complet, le montage et le déblocage peuvent être effectués en moins de 10 jours, notamment à Paris et dans les grandes métropoles.
Pour vérifier votre situation, consultez la page dédiée à l’éligibilité d’une vente à réméré.
FAQ – Vos questions fréquentes
Quels sont les frais de notaire en vente à réméré ?
Environ 2 à 3 % du prix de vente, parfois plus selon la complexité du dossier.
Peut-on faire un réméré en étant FICP ?
Oui, c’est l’une des rares solutions envisageables en cas de fichage bancaire. Les explications détaillées sont dans Vente à réméré et FICP.
Est-ce possible après une déchéance du prêt ?
Oui, si vous pouvez racheter ou vendre avant la date limite. Les démarches sont décrites dans Vente à réméré après déchéance du terme.
Risque-t-on de perdre le bien ?
Oui, si le rachat n’est pas réalisé. C’est le principal risque du réméré.
Portage immobilier ou réméré ?
Tout dépend de vos objectifs et de votre profil. Le comparatif complet figure sur Vente à réméré ou portage immobilier : quelle différence en 2025.
Pour une approche complète du sujet — fonctionnement, fiscalité, risques et sécurité juridique — retrouvez la page mère du silo : Vente à réméré – fonctionnement, risques et solutions 2025.


