Quel est le coût d’une vente à réméré ?

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
16 September 2025

Le coût d’une vente à réméré dépend des conditions appliquées par l’investisseur : honoraires, indemnité d’occupation, frais de notaire, éventuelle plus-value de sortie. Certains acteurs cumulent plusieurs couches de frais. Chez PraxiFinance, nous privilégions un modèle transparent, compétitif et sécurisé, garantissant au vendeur une trésorerie nette plus élevée et une véritable chance de rachat.

Quel est le coût d’une vente à réméré ?

La vente à réméré est un outil puissant pour libérer rapidement de la trésorerie et éviter une saisie immobilière. Mais avant de signer, une question cruciale s’impose : combien cela coûte-t-il vraiment ?

Les frais ne se limitent pas aux frais de notaire (réduits à 2,5 % chez PraxiFinance) ou aux honoraires de l’intermédiaire. Ils incluent aussi :

  • L’indemnité d’occupation,
  • Les honoraires de montage,
  • Parfois une plus-value de sortie au moment du rachat.

Le problème, c’est que certains concurrents accumulent ces coûts de manière opaque, ce qui rend l’opération très lourde pour le vendeur.

La structure des coûts dans une vente à réméré

Avant de comparer, il est essentiel de comprendre les composantes d’un réméré :

  1. Prix d’achat par l’investisseur : généralement entre 60 % et 70 % de la valeur du bien.
  2. Honoraires de l’opération : rémunération pour le montage et la coordination avec le notaire.
  3. Indemnité d’occupation : environ 10 à 15 % par an du prix investi, prépayée à l’acte.
  4. Frais de notaire : 2,5 % avec un marchand de biens, 7,5 % avec un particulier.
  5. Plus-value de sortie (parfois) : exigée par certains acteurs, elle vient renchérir le prix de rachat.

Exemple type chez PraxiFinance

  • Valeur du bien : 1 000 000 €
  • Achat par l’investisseur (60 %) : 600 000 €
  • Honoraires PraxiFinance (6 %) : 36 000 €
  • Frais de notaire (2,5 %) : 15 000 €
  • Indemnité d’occupation (10 % par an, 2 ans) : 120 000 € prépayés
  • Montant net perçu : 429 000 €

Pas de plus-value de sortie : le vendeur rachète à 600 000 € sans supplément.

Possibilité de revendre à un tiers et de conserver intégralement le différentiel de prix.

Tableau coût d'une vente à réméré

Nature des frais (réméré)
Montant (indexé sur le prix de vente)
Honoraires de transaction
6 % TTC
Frais de notaire
2,5 % (à parfaire)
Indemnité d’occupation annuelle
10 % (à parfaire)

Comparaison avec les pratiques des concurrents (en 2025)

Concurrent 1 : le cumul des frais

Chez ce premier acteur, l’achat se fait à 60 % de la valeur du bien. Jusque-là, rien d’inhabituel. Mais les coûts explosent ensuite :

  • Honoraires : 10 % du montant investi, bien au-dessus des standards.
  • Indemnité d’occupation : 15 % par an, soit 90 000 €/an sur 600 000 €.
  • Plus-value de sortie de 10 % : le vendeur doit racheter à 660 000 € au lieu de 600 000 €.

Résultat : le vendeur perçoit beaucoup moins de trésorerie nette, et son rachat est rendu plus difficile.

Concurrent 2 : un prix d’achat plus élevé mais un piège caché

Ce concurrent annonce un prix d’achat à 70 % de la valeur du bien, soit 700 000 € sur 1 M€. Cela semble attractif. Mais les coûts masqués réduisent l’avantage :

  • Honoraires : 8 %, soit 56 000 € (plus que chez PraxiFinance).
  • Indemnité d’occupation : 12 % par an, soit 84 000 €/an.
  • Plus-value de sortie de 10 % : le vendeur rachète à 770 000 €, pas à 700 000 €.

Le propriétaire a l’impression de percevoir plus au départ, mais il perd cette avance au rachat.

Concurrent 3 : un coût qui grève la trésorerie

Ce troisième acteur pratique l’achat à 60 %, mais ajoute des frais comparables aux précédents :

  • Honoraires : 6 %, alignés sur ceux de PraxiFinance.
  • Indemnité d’occupation : 15 % par an, soit 90 000 €/an.
  • Plus-value de sortie : 10 %, ce qui augmente le prix de rachat à 660 000 €.

Là encore, le vendeur perçoit moins net et doit affronter une sortie bien plus lourde.

Pourquoi le modèle PraxiFinance est plus soutenable

Chez PraxiFinance, nous avons fait un choix clair :

  • Pas de plus-value de sortie,
  • Honoraires réduits (6 %),
  • Indemnité d’occupation de 10 %, dans la moyenne basse du marché,
  • Frais de notaire réduits à 2,5 % grâce au régime marchand de biens.

Résultat : plus de trésorerie nette immédiate, moins de charges cachées, et surtout une chance réelle de rachat.

L’impact réel pour le vendeur

Prenons un propriétaire dont le bien vaut 1 000 000 €.

  • Avec Concurrent 1, il se retrouve avec moins de 400 000 € nets et doit racheter à 660 000 €.
  • Avec Concurrent 2, il perçoit environ 440 000 € mais doit racheter à 770 000 €.
  • Avec Concurrent 3, il tombe à 390 000 € nets et doit racheter à 660 000 €.
  • Avec PraxiFinance, il récupère 429 000 € nets, n’a pas de plus-value à payer, et garde la possibilité de revendre à un tiers pour encaisser l’intégralité du différentiel.

C’est ce modèle équilibré qui fait de PraxiFinance un acteur de confiance depuis 1990.

FAQ – Quel est le coût d’une vente à réméré ?

1. Quels sont les frais incompressibles dans un réméré ?

Les frais de notaire, les honoraires, et l’indemnité d’occupation. Chez PraxiFinance, ces frais sont réduits et encadrés, contrairement à d’autres acteurs qui ajoutent une plus-value de sortie.

2. Pourquoi certains acteurs imposent une plus-value de sortie ?

Parce qu’ils cherchent à augmenter artificiellement leur rentabilité. Mais cela rend le rachat plus difficile pour le vendeur.

3. Est-il possible de négocier les frais ?

Chez PraxiFinance, nos conditions sont transparentes et déjà parmi les plus basses du marché. L’important est d’anticiper la sortie, pas de négocier les frais après coup.

4. Quelle est la durée moyenne d’un réméré ?

Entre 6 et 36 mois, avec une majorité d’opérations autour de 18 à 24 mois. Plus la durée est courte, moins le coût global est élevé.

5. En quoi PraxiFinance se différencie-t-il ?

Nous ne pratiquons pas de plus-value de sortie, nous réduisons les frais de notaire à 2,5 %, et nous travaillons avec un réseau d’investisseurs privés et institutionnels fiables.

Coût d’une vente à réméré

Le coût d’une vente à réméré dépend du bien immobilier concerné — résidence principale, locatif, investissement locatif ou logement dans le neuf — et des conditions fixées par l’acte notarié. L’emprunteur cède temporairement ses biens immobiliers à un acquéreur afin de rembourser ses crédits ou un prêt immobilier, avec possibilité de rachat ultérieur. Le compromis de vente précise le prix, l’apport personnel, la durée du prêt, la durée de remboursement, les échéances et le coût total, incluant les frais annexes liés à l’hypothèque, à la caution et à l’assurance de prêt. Selon la situation financière et le capital restant, il est possible de recourir à un rachat de prêt, un prêt personnel, un prêt à taux zéro (PTZ) ou un crédit logement. Les prêteurs examinent la capacité d’emprunt, le taux d’endettement et les garanties hypothécaires avant d’accorder un financement, qu’il s’agisse d’un prêt immobilier classique, d’un crédit à la consommation ou d’un crédit dans le neuf. Avec un simulateur, les accédants ou primo-accédants peuvent comparer les offres de prêts immobiliers, choisir un taux fixe ou un meilleur taux, estimer le montant total et souscrire une demande de crédit pour sécuriser leur projet d’achat immobilier ou d’achat d’un bien immobilier.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux eneux des propriétaires en recherches actives de liquidités.