Avance sur vente immobilière : comment obtenir rapidement des liquidités

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
18 September 2025

Vous possédez un bien immobilier estimé à 500 000 €, mais vous manquez de liquidités pour financer un projet personnel, régler une dette ou préparer une succession. Vendre tout de suite ? Vous y tenez. Attendre la vente ? Trop long. Et si vous pouviez obtenir une avance sur vente, c’est-à-dire recevoir une partie du prix dès aujourd’hui, tout en continuant à vivre dans votre logement ? Cet article va vous montrer comment fonctionne l’avance sur vente, combien cela coûte vraiment, quels sont les risques, et s’il s’agit de la meilleure solution selon votre situation. Pour un exemple concret, vous pouvez consulter notre page sur exemple de vente avec complément de prix. Pour plus de détails sur le mécanisme général, voir notre page dédiée à la vente avec complément de prix.

Qu’est‑ce que l’avance sur vente immobilière ?

L’avance sur vente (ou vente avec faculté de rachat) est un mécanisme où un propriétaire vend tout ou partie de son bien immobilier à l’avance pour obtenir une somme d’argent immédiate. Il garde ensuite la possibilité de racheter le bien ou de bénéficier d’un solde une fois la vente effective. Cette formule est différente de la vente avec prix conditionné et aspects légaux, et peut être comparée à certaines stratégies de vente à terme ou vente avec complément de prix.

Le saviez-vous ?

Monétiser un logement, c’est transformer un patrimoine en solution de financement directe, accessible aux propriétaires partout en France.

Comment fonctionne une avance sur vente ?

Vous signez chez le notaire une convention d’avance sur vente avec un investisseur. Vous fixez une période pendant laquelle vous pouvez continuer à occuper le bien ou percevoir des loyers si c’est un bien locatif. Vous recevez une partie du prix de vente immédiatement, le reste sera versé à la signature finale ou après le rachat selon les modalités convenues. Pour mieux comprendre le fonctionnement dans le cadre d’un financement marchand de biens, consultez notre page dédiée.

Exemple chiffré : bien de 500 000 €

  • Valeur du bien : 500 000 €
  • Avance possible : 40 à 60 % selon négociation, soit entre 200 000 € et 300 000 €
  • Occupation du bien : 18 à 24 mois avec indemnité d’occupation
  • Rachat ou vente définitive à la fin de la période

Pour comprendre les coûts et frais comparatifs, vous pouvez consulter notre guide complet sur la vente avec complément de prix.

Nature
Montant
Valeur du bien
1 000 000 €
Prix vente à l’investisseur
600 000 €
Honoraires
36 000 € TTC
Notaire
15 000 € (à parfaire)
Durée opération choisie
12 mois
Indemnités d’occupation prépayées
90 000 €
Montant net perçu chez notaire
459 000 €
Complément de prix (si revente à 1M€)
400 000 €

Conditions d’éligibilité

  • Pleine propriété du bien
  • Valeur suffisante
  • Besoin de trésorerie identifié
  • Pas d’accès à un crédit hypothécaire classique

Conditions d’éligibilité

Pour pouvoir bénéficier d’une avance sur vente :

  • Être pleine propriété du bien (pas de démembrement).
  • Valeur du bien suffisante : souvent au moins 100 000‑200 000 € selon l’opérateur, mais exemple ici avec 500 000 €.
  • Avoir un besoin de trésorerie identifié.
  • Ne pas avoir besoin d’un crédit hypothécaire classique ou ne pas pouvoir y avoir accès (ex : fichage, absence de garanties).
  • Pas de conditions rigides d’âge ou de revenus selon les opérateurs.

Démarches & étapes légales

Demande d’étude personnalisée, évaluation du bien, signature du contrat devant notaire, encaissement de l’avance, usage du bien et rachat éventuel. Pour tout savoir sur les droits et obligations du vendeur, consultez notre page un vendeur peut-il refuser une offre au prix ?.

Storytelling : le cas de Monsieur Lefèvre, 62 ans

Monsieur Lefèvre, 62 ans, propriétaire d’une maison estimée à 500 000 €, décide de financer les études de sa petite‑fille. Il hésitait entre un crédit hypothécaire et une avance sur vente. Le crédit lui aurait coûté des frais de 8,5 % sur le montant emprunté (soit ~ 21 250 €), plus les intérêts à 5,5 % sur 25 ans. Il choisit l’avance sur vente : il reçoit 250 000 € immédiatement, continue d’habiter sa maison pendant 18 mois, puis rachète le bien au prix convenu. Il évite les mensualités de crédit, les frais bancaires, et peut financer son projet sans bouleverser sa vie.

Conclusion

L’avance sur vente permet d’obtenir rapidement des liquidités sans passer par la banque, tout en conservant l’usage temporaire du bien et en limitant le risque de surendettement. Pour simuler votre opération et préparer votre dossier, utilisez notre simulateur de vente avec complément de prix.

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Quelle est la différence entre vente en nue‑propriété et avance sur vente ?
La vente en nue‑propriété sépare usufruit et nue‑propriété, vous ne vendez qu’une partie du bien tout en gardant l’usage. L’avance sur vente, elle, implique souvent une cession plus complète du bien, mais avec option de rachat ou solde à la vente définitive tout en conservant un usage temporaire.

Combien peut‑on obtenir en avance sur vente pour un bien à 500 000 € ?
Cela dépend de l’opérateur, mais en règle générale entre 40‑60 % du prix selon la négociation. Sur 500 000 €, cela donnerait entre 200 000 € et 300 000 € d’avance.

Quels sont les frais liés à un crédit hypothécaire ?
Lors d’un crédit hypothécaire, il y a des frais de banque, d’intermédiaire, d’expertise, de notaire : environ 8,5 % du montant emprunté. 

Le prêt hypothécaire est‑il une solution comparable à l’avance sur vente ?
Le prêt hypothécaire vous permet d’emprunter en utilisant une hypothèque comme garantie, mais vous remboursez des intérêts et subissez des frais initiaux. L’avance sur vente donne un capital sans remboursement mensuel, mais peut impliquer une décote ou une obligation de rachat.

Quels sont les risques de l’avance sur vente ?
Ne pas réussir à racheter le bien, perdre l’usage si l’occupant ne verse pas l’indemnité d’occupation, clauses mal définies, prix de rachat trop élevé, décote significative.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux eneux des propriétaires en recherches actives de liquidités.

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