Le Prêt Garanti par l’État (PGE) a sauvé des milliers d’entreprises pendant la crise sanitaire, mais pour beaucoup, il s’est transformé en fardeau. Après plusieurs années de reports et d’aménagements, les remboursements deviennent insoutenables. Les banques, plus strictes que jamais, refusent désormais tout rééchelonnement. Des dirigeants solides, disposant d’un patrimoine immobilier, se retrouvent en défaut de paiement alors même qu’ils possèdent des actifs importants. Dans ce contexte, la vente à réméré apparaît comme une alternative pragmatique et puissante : elle permet de rembourser le PGE sans recourir à la banque, de préserver la propriété du bien et de relancer l’activité professionnelle. L’objectif n’est pas de vendre, mais de transformer temporairement un bien en trésorerie, le temps de stabiliser la situation et de racheter ensuite le bien à un prix fixé à l’avance.
Comprendre le principe de la vente à réméré
La vente à réméré est un mécanisme juridique ancien, encadré par le Code civil (articles 1659 à 1673), qui permet à un propriétaire de vendre temporairement un bien immobilier tout en conservant un droit prioritaire de rachat. L’opération se déroule chez un notaire, en toute sécurité. Le vendeur perçoit immédiatement jusqu’à 50 % de la valeur du bien, ce qui permet de rembourser le PGE et d’obtenir un matelas de trésorerie. Il reste occupant du bien, soit à titre gratuit, soit moyennant une indemnité d’occupation. À tout moment pendant la durée convenue (souvent entre 12 et 24 mois), il peut racheter son bien au prix fixé initialement. Ce dispositif est particulièrement adapté aux dirigeants qui ont besoin d’une solution rapide, légale et confidentielle, sans passer par une nouvelle demande de prêt. C’est une démarche déjà abordée dans PGE et surendettement d’entreprise : que faire ?.
Pourquoi la vente à réméré est la meilleure alternative au refinancement bancaire
Contrairement à un crédit classique, la vente à réméré ne nécessite aucune validation bancaire. Elle repose uniquement sur la valeur du bien, non sur les revenus du vendeur. Aucune notation Banque de France, aucun justificatif de rentabilité, aucun bilan n’est exigé. Pour les dirigeants qui ont déjà essuyé un refus bancaire de refinancement (voir ici), c’est la seule solution capable de libérer des fonds en moins d’un mois. Le notaire verse directement les sommes à la banque pour solder le PGE, évitant ainsi les mises en demeure et les poursuites. En parallèle, le dirigeant récupère des liquidités pour relancer son activité, régler des fournisseurs ou payer ses charges sociales. C’est une bouffée d’oxygène immédiate qui ne crée pas de nouvelle dette, mais au contraire, efface la dette existante.
Les avantages concrets de la vente à réméré pour un dirigeant
Le premier avantage du réméré est la rapidité : la signature peut intervenir en 20 jours après étude du dossier. Le second est la souplesse : le vendeur garde la possibilité de racheter son bien quand il le souhaite, dans un délai convenu. Le troisième est la protection du patrimoine : la vente étant encadrée par un notaire, elle empêche toute saisie judiciaire tant que l’opération est en cours. Enfin, elle permet de préserver la dignité du dirigeant : il évite le redressement judiciaire, la saisie ou la mise en cause de sa caution personnelle, comme expliqué dans caution personnelle et PGE : comment protéger son patrimoine ?. En somme, le réméré est une stratégie de sauvegarde intelligente, discrète et respectueuse du patrimoine familial.
Exemple concret : transformer une dette en levier de rebond
Marc, gérant d’une société de transport dans le Var, avait souscrit un PGE de 250 000 € en 2020. En 2025, après la hausse des coûts et la baisse d’activité, il ne pouvait plus rembourser. La banque a refusé tout étalement. En trois semaines, il a signé une vente à réméré sur un bien estimé à 500 000 €. Le notaire a réglé la banque, soldé le PGE et versé le solde de trésorerie sur son compte. Marc a conservé l’usage de sa maison, redressé son entreprise et racheté son bien 18 mois plus tard. Aujourd’hui, il témoigne que sans le réméré, il aurait perdu son logement et sa société. Ce type d’opération est fréquent : il s’agit moins d’un “dernier recours” que d’une solution de gestion de crise maîtrisée.
Le cadre légal et notarial du réméré
La vente à réméré est strictement encadrée par la loi. Elle s’effectue uniquement devant notaire, qui rédige l’acte de vente et enregistre la clause de rachat. Le prix, la durée et les conditions sont déterminés à l’avance. L’acte précise également le montant des fonds alloués au remboursement du PGE. Cette transparence protège le vendeur et garantit que le bien pourra être racheté dans des conditions prévisibles. En cas de non-rachat, le bien devient définitivement la propriété de l’investisseur, mais ce scénario reste minoritaire : plus de 80 % des vendeurs parviennent à exercer leur faculté de rachat avant l’échéance, notamment grâce à la reprise de leur activité.
La complémentarité entre réméré et vente avec complément de prix
Dans certains cas, la vente avec complément de prix peut compléter le réméré. Si le dirigeant souhaite disposer d’une trésorerie immédiate sans céder totalement la propriété, il peut combiner les deux dispositifs. Le complément de prix permet de récupérer une avance sur la valeur future du bien, tout en bénéficiant d’un réméré sur une partie du capital. Cette combinaison offre un équilibre entre liquidité et sécurité. Elle s’intègre souvent dans un plan de restructuration global élaboré avec un expert comme PraxiFinance, qui a déjà accompagné des dirigeants dans report ou rééchelonnement du PGE : quelles options en 2025 ?.
Le rôle de PraxiFinance dans la mise en œuvre du réméré
PraxiFinance n’est pas un courtier ni une banque, mais un spécialiste de la monétisation de patrimoine immobilier. Son rôle est d’accompagner les dirigeants en difficulté pour trouver la solution la plus adaptée à leur profil et à leur bien. L’équipe étudie chaque dossier sous 48 heures, identifie la meilleure stratégie (réméré, complément de prix, crédit hypothécaire), et met en relation le vendeur avec un investisseur fiable. Les fonds sont débloqués sous trois semaines en moyenne. Le tout, sous la supervision d’un notaire partenaire garantissant la conformité juridique. PraxiFinance a déjà permis à de nombreux chefs d’entreprise de rembourser leur PGE sans passer par la liquidation, comme développé dans PGE et redressement judiciaire : quelles conséquences ?.
Pourquoi la vente à réméré reste une stratégie de chefs d’entreprise lucides
Le réméré n’est pas une opération de détresse. C’est un outil de gestion de crise intelligente, utilisé par des dirigeants expérimentés qui refusent de subir. Là où la banque ferme la porte, le réméré ouvre une fenêtre de financement, sans endettement supplémentaire. C’est une stratégie de transition, pas de renoncement. Elle permet de redonner du souffle à l’entreprise, de protéger le patrimoine et de regagner le temps nécessaire pour redresser la situation. Contrairement aux aides publiques, elle ne dépend d’aucune autorisation, d’aucun budget étatique ni d’aucune condition économique : seul le bien compte. C’est une approche lucide, responsable et concrète.
Conclusion : une solution patrimoniale pour solder le PGE et repartir
Le remboursement du PGE ne doit pas rimer avec la perte du patrimoine. En 2025, la vente à réméré est devenue l’arme de prédilection des dirigeants qui veulent sauver leur entreprise sans risquer la saisie de leur bien. Rapide, légale, flexible et sécurisée, elle permet de solder un PGE, d’éviter la liquidation et de relancer son activité. Le tout, sans passer par la banque. Elle s’inscrit dans une logique de protection et de reconstruction, au cœur de l’expertise PraxiFinance. 👉 Découvrez la vente à réméré, et comment elle peut transformer votre dette en solution stratégique.
FAQ — Vente à réméré et PGE
Puis-je vendre ma résidence principale en réméré ?
Oui, à condition qu’elle soit libre de dettes ou avec un solde hypothécaire raisonnable.
Quel montant puis-je obtenir grâce au réméré ?
Entre 40 et 50 % de la valeur du bien, selon la localisation et le profil.
Dois-je quitter le logement ?
Non, le vendeur peut rester occupant pendant toute la durée du réméré.
Le notaire règle-t-il directement le PGE ?
Oui, le notaire affecte les fonds au remboursement de la dette pour sécuriser l’opération.
Que se passe-t-il si je ne peux pas racheter le bien à la fin ?
L’investisseur devient propriétaire définitif, mais vous n’avez plus de dette et conservez la trésorerie dégagée.
Le réméré est-il confidentiel ?
Oui, l’opération n’est pas publiée publiquement tant qu’elle n’est pas définitive.