Le Prêt Garanti par l’État (PGE) a été un bouclier temporaire pour des milliers d’entreprises pendant la pandémie. Mais pour beaucoup, il est aujourd’hui devenu une bombe à retardement. Les échéances impayées s’accumulent, la trésorerie se contracte, et le dirigeant finit convoqué au tribunal. Le redressement judiciaire s’ouvre alors comme une procédure de sauvegarde… ou comme le dernier avertissement avant la liquidation. Ce guide PraxiFinance détaille ce qui se passe concrètement lorsque le PGE conduit à un redressement, les conséquences pour le dirigeant et les solutions pour éviter le naufrage total grâce à la monétisation patrimoniale.
Comprendre le redressement judiciaire lié au PGE
Lorsqu’une entreprise ne peut plus faire face à ses dettes exigibles, elle doit se déclarer en cessation de paiement dans les 45 jours. Le tribunal de commerce ouvre alors une procédure de redressement judiciaire pour tenter de sauver l’activité. Le PGE, souvent à l’origine de la difficulté, devient alors une dette prioritaire. La banque créancière déclare sa créance, et l’administrateur judiciaire tente d’établir un plan d’apurement sur plusieurs années. Mais dans la majorité des cas, l’entreprise manque de trésorerie pour maintenir l’activité pendant cette période. C’est ici que les solutions de financement patrimonial comme la vente à réméré ou la vente avec complément de prix deviennent cruciales. Elles permettent de générer des liquidités immédiates pour financer la période d’observation et rembourser partiellement le PGE. Une approche déjà évoquée dans PGE et surendettement d’entreprise : que faire ?.
Le déroulé d’un redressement judiciaire après un PGE impayé
Une fois la procédure ouverte, l’entreprise entre dans une phase appelée période d’observation, durant laquelle un administrateur judiciaire évalue la viabilité du modèle économique. Il dresse un bilan économique et social, recense les dettes (dont le PGE) et tente de trouver des solutions. Pendant ce temps, les créances sont gelées, les poursuites suspendues, et les paiements non autorisés interdits. Mais l’entreprise doit continuer à payer les charges courantes, les salaires et la TVA. Or, sans liquidités, la survie devient impossible. C’est pourquoi il est vital de disposer d’un financement externe rapide, hors circuit bancaire. Le réméré s’inscrit parfaitement dans ce cadre : il permet de dégager immédiatement des fonds pour financer la poursuite d’activité, sans s’endetter davantage. Des dirigeants ont même pu éviter la liquidation grâce à cette stratégie, présentée en détail dans vente à réméré : une solution pour rembourser un PGE.
Le risque majeur : le passage en liquidation judiciaire
Si, à l’issue de la période d’observation, le tribunal estime que le redressement est impossible, la procédure bascule en liquidation judiciaire. Toutes les dettes deviennent exigibles, le PGE inclus, et les actifs de l’entreprise sont vendus pour rembourser les créanciers. Le dirigeant peut alors être personnellement mis en cause si sa caution personnelle a été engagée. Cette situation peut être évitée en amont grâce à la monétisation patrimoniale. Un dirigeant qui anticipe et vend temporairement un bien en réméré avant la liquidation dispose de trésorerie pour solder le PGE, payer les charges prioritaires et maintenir son activité. Cette anticipation est détaillée dans que faire en cas de refus bancaire pour refinancer un PGE ?.
Le rôle du patrimoine personnel dans la procédure
Lors d’un redressement, le patrimoine personnel du dirigeant est souvent menacé, notamment s’il s’est porté caution. Les banques exigent fréquemment des garanties sur la résidence principale, des biens locatifs ou un immeuble professionnel. En cas de liquidation, ces biens peuvent être saisis pour rembourser le PGE. Pour éviter cette issue, il est possible de mobiliser le bien avant la procédure par une vente à réméré. Ainsi, le bien est temporairement cédé, la trésorerie débloquée sert à régler la dette bancaire, et la saisie est évitée. Une fois la situation stabilisée, le dirigeant peut racheter son bien à un prix fixé dès le départ. Cette méthode est décrite dans caution personnelle et PGE : comment protéger son patrimoine ?.
Exemple concret : sauver une entreprise avant la liquidation
Sophie, dirigeante d’une PME dans le bâtiment, avait contracté un PGE de 350 000 € en 2020. En 2024, les retards de paiement clients et la hausse des coûts ont provoqué une cessation de paiement. Le tribunal a ouvert une procédure de redressement, mais la trésorerie ne permettait pas de tenir plus de deux mois. Grâce à une vente à réméré sur sa résidence secondaire, Sophie a dégagé 300 000 € en 20 jours. Elle a pu solder le PGE, financer la reprise d’activité et préserver son patrimoine. Un an plus tard, elle a racheté son bien, l’entreprise est redevenue bénéficiaire, et la liquidation a été évitée.
Redressement judiciaire et maintien de l’activité
Contrairement à ce que pensent beaucoup de dirigeants, un redressement n’interdit pas de poursuivre l’activité. Mais pour cela, il faut un minimum de trésorerie. Les banques étant exclues du processus, il faut chercher ailleurs. Le réméré et le complément de prix sont aujourd’hui les deux seules options permettant d’obtenir des liquidités sans alourdir le passif. La vente à réméré, encadrée par le Code civil (articles 1659 à 1673), est un acte notarié sécurisé. Elle permet de rembourser la dette tout en gardant le contrôle sur son bien et son entreprise. Une fois la procédure terminée, le dirigeant peut racheter le bien et repartir sur des bases saines. Cette approche s’intègre parfaitement dans une stratégie globale, combinant plan de redressement, vente temporaire d’actifs, et sauvegarde patrimoniale. Elle rejoint les solutions détaillées dans aide au remboursement du PGE : dispositifs et conseils.
Le rôle de PraxiFinance dans l’accompagnement des dirigeants
PraxiFinance n’est pas une banque. C’est une société de monétisation patrimoniale qui intervient là où les circuits bancaires s’arrêtent. Lorsqu’un chef d’entreprise fait face à un redressement, l’objectif n’est pas de lui prêter de l’argent, mais de libérer le capital immobilisé dans ses biens pour lui permettre de respirer. L’approche est simple, rapide et encadrée par des notaires partenaires. Chaque dossier est étudié sous 48 heures. Les fonds peuvent être versés en trois semaines, sans justificatif de revenus ni condition de résultat. Une bouffée d’oxygène pour des dirigeants qui n’ont souvent plus de marge de manœuvre.
Conclusion : anticiper le redressement avant qu’il ne devienne irréversible
Le redressement judiciaire n’est pas une fatalité, mais il doit être anticipé. En 2025, les outils bancaires ne suffisent plus : seule la valorisation patrimoniale permet de dégager les liquidités nécessaires à la survie des entreprises. La vente à réméré offre cette possibilité unique : solder un PGE, préserver son patrimoine et financer un redémarrage. Attendre le jugement du tribunal, c’est perdre le contrôle. Agir en amont, c’est garder la main. PraxiFinance accompagne aujourd’hui des dizaines de dirigeants dans cette démarche. C’est une solution légale, rapide et humaine, pensée pour redonner de la force à ceux qui en ont le plus besoin. Découvrez la vente à réméré, une alternative solide et immédiate pour éviter la liquidation et sauver votre entreprise.
FAQ — PGE et redressement judiciaire
Le redressement judiciaire efface-t-il le PGE ?
Non, il suspend temporairement les dettes mais ne les annule pas. Le PGE reste dû à l’issue du plan.
Peut-on obtenir un financement pendant le redressement ?
Pas auprès des banques, mais des solutions patrimoniales existent comme la vente à réméré.
Le dirigeant reste-t-il caution après ouverture de la procédure ?
Oui, sauf si la dette est remboursée avant l’appel de la caution.
Peut-on utiliser un bien personnel pour financer le redressement ?
Oui, via une vente à réméré ou une vente avec complément de prix.
Combien de temps dure une procédure de redressement judiciaire ?
En moyenne entre 12 et 18 mois selon la complexité du dossier.
Quelles sont les conséquences si le redressement échoue ?
L’entreprise est placée en liquidation judiciaire et les biens peuvent être saisis.