Aide au remboursement du PGE : dispositifs et conseils

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
13 October 2025

Les entreprises qui ont contracté un Prêt Garanti par l’État (PGE) pendant la crise sanitaire sont aujourd’hui confrontées à une réalité brutale : le soutien public s’estompe, mais les échéances demeurent. Les premières années, l’État a mis en place des reports, des aménagements de durée et des moratoires. En 2025, ces dispositifs sont clos pour la majorité des entreprises, et les banques refusent désormais toute nouvelle négociation. Le résultat est sans appel : des milliers de dirigeants, même solvables, ne parviennent plus à honorer leurs remboursements. Les aides publiques, qu’elles soient nationales ou régionales, ne couvrent pas la réalité des besoins en trésorerie. Le but de cet article est clair : comprendre les limites des dispositifs actuels, identifier les vraies marges de manœuvre et orienter les dirigeants vers des solutions durables, notamment la vente à réméré, qui s’impose comme une alternative concrète aux dispositifs étatiques.

Les dispositifs existants : un cadre trop rigide

Depuis 2020, plusieurs mesures d’accompagnement ont été instaurées pour soutenir les entreprises endettées : médiation du crédit, fonds de transition, prolongation de la durée du PGE jusqu’à 10 ans dans certains cas. Mais ces dispositifs reposent tous sur un prérequis : l’accord de la banque. En 2025, cet accord devient de plus en plus rare. La médiation du crédit, présentée comme un outil de dialogue, permet uniquement de suspendre temporairement les remboursements, sans créer de liquidité. Quant au fonds de transition, il ne s’adresse qu’à des entreprises de taille intermédiaire capables de démontrer un fort potentiel économique. Les report d’échéances et plans d’apurement proposés par la BPI ne concernent plus que des dossiers très spécifiques. Autrement dit, la plupart des TPE, PME et indépendants n’ont plus d’accès à aucune aide concrète. Ceux qui cherchent une alternative doivent se tourner vers la monétisation patrimoniale, détaillée dans vente à réméré : une solution pour rembourser un PGE.

Pourquoi les aides administratives échouent à soulager la trésorerie

Les aides publiques ont un défaut structurel : elles reposent sur la lenteur. Entre le dépôt du dossier, les justificatifs exigés et les arbitrages administratifs, les délais dépassent souvent trois mois. Or, les entreprises qui n’arrivent plus à rembourser leur PGE ont besoin d’une solution sous 30 jours. Dans ce contexte, une aide promise à long terme n’a aucune utilité opérationnelle. De plus, les dispositifs de refinancement sont soumis à des critères d’éligibilité très stricts : absence d’incident de paiement, ratio d’endettement inférieur à 35 %, activité rentable sur les deux derniers exercices. Autant de conditions qui excluent précisément les entreprises les plus en difficulté. Les dirigeants qui veulent agir vite doivent donc chercher en dehors du circuit administratif. Les solutions bancaires étant bloquées, il ne reste que la valorisation patrimoniale, expliquée dans refus bancaire pour refinancer un PGE : que faire ?.

La valorisation patrimoniale : la vraie aide au remboursement du PGE

La vente à réméré représente aujourd’hui la seule aide réellement efficace pour rembourser un PGE. Il ne s’agit pas d’un prêt, ni d’un dispositif étatique, mais d’une opération notariale qui permet de transformer un actif immobilier en liquidités immédiates. Concrètement, le dirigeant vend temporairement son bien (résidence principale, immeuble professionnel, appartement locatif) à un investisseur et perçoit immédiatement jusqu’à 50 % de sa valeur. Le notaire règle directement la banque et solde le PGE, puis le vendeur conserve la jouissance du bien tout en ayant la possibilité de le racheter plus tard à un prix fixé dès le départ. Le processus complet dure entre 15 et 25 jours, sans condition de revenus, sans justification de résultat et sans notation Banque de France. Il s’agit d’une solution légale, encadrée par le Code civil, utilisée depuis des décennies dans les situations de tension de trésorerie. Elle offre aux dirigeants un véritable plan de rebond et évite la procédure de redressement judiciaire évoquée dans PGE et redressement judiciaire : quelles conséquences ?.

Vente avec complément de prix : une aide souple et rapide

Pour les dirigeants qui souhaitent éviter la vente temporaire ou qui disposent d’un bien dont la revente à court terme est envisagée, la vente avec complément de prix est une alternative souple. Elle consiste à vendre un bien immobilier à un investisseur tout en percevant une avance de trésorerie immédiate représentant environ la moitié de la valeur du bien. Le reste est récupéré lors de la revente finale. Cette formule permet de rembourser rapidement le PGE et de conserver la pleine valeur patrimoniale du bien. Contrairement à un prêt classique, elle n’engendre aucune mensualité ni nouvel endettement. C’est une opération particulièrement adaptée aux dirigeants qui souhaitent financer un plan de relance tout en régularisant leur dette. Les différences avec le réméré sont expliquées dans PGE et surendettement d’entreprise : que faire ?.

Anticiper plutôt que subir

La majorité des dirigeants sollicitent une aide lorsqu’ils sont déjà en retard de plusieurs mensualités. Pourtant, la clé de la réussite réside dans l’anticipation. Plus la démarche est engagée tôt, plus les solutions sont variées et simples à mettre en œuvre. Attendre une mise en demeure ou un refus définitif de la banque, c’est se priver de marge de manœuvre. En 2025, le marché de la monétisation patrimoniale est mature et permet des opérations rapides, sécurisées et confidentielles. Que ce soit via la vente à réméré, la vente avec complément de prix ou le crédit hypothécaire, chaque solution doit être envisagée avant la déchéance du terme du PGE. Les options complémentaires sont développées dans report ou rééchelonnement du PGE : quelles options en 2025 ?.

Exemple concret : un chef d’entreprise qui relance son activité

François, dirigeant d’une entreprise de plomberie à Marseille, devait encore 180 000 € de PGE en 2025. Sa banque a refusé un nouvel étalement. En trois semaines, il a réalisé une vente à réméré sur sa maison estimée à 400 000 €, obtenant 200 000 € de liquidités. Il a soldé son PGE, régularisé ses dettes fiscales et relancé son activité. En un an, son chiffre d’affaires a progressé de 20 %. Il rachète actuellement son bien, en position de force. Ce type d’exemple illustre que le réméré n’est pas une opération de détresse, mais une stratégie de rebond financier.

Conclusion : les aides administratives ne suffisent plus

En 2025, les dispositifs publics d’aide au remboursement du PGE ont atteint leurs limites. Les banques ne refinancent plus, les reports ne sont plus accordés, et les aides étatiques s’arrêtent aux seuils de rentabilité. Face à cela, la vente à réméré s’impose comme une alternative pragmatique, rapide et sûre. Elle permet de rembourser la dette, de dégager des liquidités et de préserver le patrimoine personnel. C’est une approche lucide et moderne de la gestion de crise, adaptée aux dirigeants qui refusent la fatalité. Les experts PraxiFinance accompagnent chaque année des dizaines d’entrepreneurs dans cette démarche, en collaboration avec des notaires spécialisés. 👉 Découvrez la vente à réméré, une aide concrète pour rembourser votre PGE sans dépendre des dispositifs publics.

FAQ — Aide au remboursement du PGE

Quelles sont les aides publiques encore disponibles en 2025 ?

Essentiellement la médiation du crédit et quelques fonds régionaux. Elles sont limitées et nécessitent l’accord de la banque.

Peut-on prolonger la durée de remboursement du PGE ?

En théorie jusqu’à 10 ans, mais en pratique les banques refusent au-delà de 7. Voir report ou rééchelonnement du PGE.

Le réméré est-il compatible avec un plan de redressement ?

Oui, il peut être mis en place avant ou pendant la procédure, tant que le bien n’est pas saisi.

Combien de temps faut-il pour débloquer les fonds via un réméré ?

Entre 15 et 25 jours selon la complexité du dossier.

La vente avec complément de prix permet-elle aussi de rembourser un PGE ?

Oui, elle offre une avance de trésorerie suffisante pour solder le prêt tout en conservant la valeur finale du bien.

PraxiFinance peut-elle m’aider à choisir entre ces options ?

Oui, les conseillers étudient gratuitement votre dossier pour déterminer la solution patrimoniale la plus adaptée à votre situation.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux enjeux des propriétaires en recherches actives de liquidités.