Crédit refusé cause taux d’endettement

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
13 October 2025

En 2025, la règle du taux d’endettement maximum à 35 % est devenue un obstacle majeur pour de nombreux emprunteurs. Cette limite, imposée par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), interdit aux banques d’accorder un crédit lorsque la charge mensuelle dépasse un tiers des revenus. Résultat : des dossiers solides sont rejetés, même pour des propriétaires disposant d’un patrimoine conséquent. Chez PraxiFinance, nous savons qu’un refus pour taux d’endettement ne reflète pas la solvabilité réelle d’un emprunteur — seulement la rigidité du système bancaire.

Comment les banques calculent le taux d’endettement

Le taux d’endettement est le rapport entre les charges de crédit et les revenus nets mensuels. Par exemple, un ménage gagnant 4 000 € par mois ne peut théoriquement pas dépasser 1 400 € de remboursements. Cette règle, uniforme et mécanique, ne tient pas compte :

– du patrimoine immobilier,

– des revenus saisonniers ou variables (voir crédit refusé pour revenus instables),

– des garanties existantes sur le bien,

– ni des perspectives de revente ou de transmission.

Ainsi, un propriétaire possédant un bien de 800 000 € sans dettes peut se voir refuser un crédit de 100 000 € simplement parce que ses revenus mensuels sont jugés “insuffisants”.

Pourquoi les banques appliquent cette règle à la lettre

Les banques françaises ne peuvent déroger à cette norme que dans 20 % des dossiers et doivent réserver ces dérogations à des primo-accédants ou des revenus supérieurs à 10 000 € par mois. Autant dire que les indépendants, retraités ou dirigeants de PME n’ont quasiment aucune chance d’y échapper. Le crédit refusé sans apport illustre cette logique : les banques exigent désormais une double sécurité (apport + taux d’endettement). Ces critères, pensés pour protéger le système, excluent désormais ceux qui ont pourtant le plus de valeur réelle.

Les conséquences concrètes d’un refus

Un refus pour taux d’endettement bloque souvent des situations urgentes :

– achat immobilier déjà engagé,

– rachat de parts d’entreprise,

– règlement de dettes fiscales,

– ou refinancement de prêts existants.

Parfois, le refus arrive après un compromis signé, comme dans crédit refusé après compromis de vente, entraînant la perte du bien et la clause pénale. Dans d’autres cas, il empêche un dirigeant de sauver son activité.

Quand le taux d’endettement ne reflète pas la réalité

Le calcul du taux d’endettement ignore totalement le patrimoine net. Un propriétaire sans revenus fixes mais avec un bien de grande valeur est classé “risqué”. À l’inverse, un salarié locataire endetté à 34 % reste éligible. Cette logique déconnectée pousse de plus en plus d’emprunteurs à se tourner vers des solutions patrimoniales : crédit hypothécaire, vente avec complément de prix ou vente à réméré.

Les solutions concrètes pour contourner le refus

1. Le crédit hypothécaire : financer grâce à son patrimoine

Le crédit hypothécaire permet d’obtenir un financement garanti par un bien immobilier déjà détenu. Il ne dépend ni du taux d’endettement ni du revenu mensuel. L’évaluation repose uniquement sur la valeur du bien et le capital restant dû. C’est la solution la plus logique pour les propriétaires confrontés à un refus de rachat de crédit (voir refus de rachat de crédit : que faire ?) ou à un fichage temporaire. En pratique, un propriétaire peut obtenir jusqu’à 60 % de la valeur nette de son bien en liquidités. Ces fonds peuvent servir à rembourser des dettes, investir ou sécuriser un projet.

2. La vente temporaire avec faculté de rachat

La vente à réméré est une alternative puissante pour les propriétaires surendettés ou fichés. Elle consiste à vendre temporairement le bien à un investisseur tout en percevant immédiatement des liquidités. Le vendeur conserve la priorité pour racheter son bien à un prix fixé dès le départ. Cette solution est idéale lorsque le taux d’endettement est trop élevé pour un prêt classique. En obtenant du capital sans créer de nouvelle dette, l’emprunteur rétablit son équilibre financier avant de racheter son bien.

3. La vente avec complément de prix

La vente avec complément de prix permet au propriétaire d’obtenir rapidement 40 à 50 % de la valeur de son bien, tout en conservant la pleine propriété jusqu’à la vente finale. Ce dispositif est souvent utilisé après un refus de crédit immobilier (voir refus de crédit immobilier : quelles options ?) ou un crédit refusé sans apport. Le capital obtenu permet de réduire l’endettement, de régulariser la situation bancaire et de retrouver une capacité d’emprunt.

Exemple concret

Un dirigeant lyonnais gagnant 5 000 € par mois avait un taux d’endettement de 48 %. Sa banque a refusé un prêt professionnel de 150 000 € malgré une résidence principale estimée à 900 000 €. PraxiFinance a structuré une vente avec complément de prix sur le bien, lui permettant d’obtenir 400 000 € en trésorerie immédiate. Il a remboursé ses dettes, retrouvé un taux d’endettement nul, puis racheté son bien 24 mois plus tard.

Quand la banque bloque, le patrimoine débloque

Le refus pour taux d’endettement est une conséquence d’une norme, pas d’une incapacité. Les solutions patrimoniales permettent de sortir du circuit bancaire tout en sécurisant juridiquement l’opération. Ces mécanismes sont encadrés par notaire, sans risque pour le propriétaire.

Le lien avec les autres motifs de refus

Souvent, un taux d’endettement élevé cache d’autres facteurs :

– des revenus jugés irréguliers (crédit refusé pour revenus instables),

– l’absence d’apport (crédit refusé sans apport),

– un âge avancé (prêt refusé à cause de l’âge),

– ou encore un fichage (crédit refusé pour fichage FICP).

Chacun de ces cas peut être résolu par une approche patrimoniale plutôt que bancaire.

Pourquoi les solutions PraxiFinance sont différentes

PraxiFinance ne cherche pas à contourner les règles bancaires, mais à redonner de la cohérence financière aux propriétaires exclus du crédit.

Nos montages permettent de :

– réduire ou effacer l’endettement,

– éviter la saisie ou le contentieux,

– retrouver un profil finançable.

C’est une démarche patrimoniale, pas un produit de dette.

Et si le refus bloque un projet immobilier en cours ?

Lorsque le refus survient après compromis, il est souvent trop tard pour solliciter une banque concurrente. Le crédit refusé après compromis de vente explique comment une vente temporaire avec faculté de rachat peut éviter la perte du bien. Cette approche permet d’obtenir des fonds immédiatement pour honorer le compromis, tout en sécurisant le rachat du bien à terme.

Conclusion

Un refus de crédit pour taux d’endettement trop élevé n’est pas une impasse. Il révèle seulement que le modèle bancaire ne sait plus analyser la réalité patrimoniale des emprunteurs. Grâce au crédit hypothécaire, à la vente avec complément de prix ou à la vente à réméré, il est possible de financer un projet, rembourser ses dettes ou refinancer son activité sans dépendre d’un ratio arbitraire.Chez PraxiFinance, nous accompagnons chaque propriétaire vers une solution concrète, rapide et encadrée.

FAQ — Crédit refusé pour taux d’endettement

Quel est le taux d’endettement maximum autorisé ?

35 %, assurance incluse. Mais ce seuil ne s’applique pas aux solutions patrimoniales.

Puis-je emprunter si mon taux dépasse 40 % ?

Pas via une banque, mais un crédit hypothécaire ou une vente avec complément de prix le permettent.

Combien puis-je obtenir via une garantie hypothécaire ?

Jusqu’à 60 % de la valeur nette du bien. Le montant dépend de l’évaluation notariale.

Je suis fiché FICP, est-ce compatible ?

Oui. Le crédit refusé pour fichage FICP détaille les mécanismes compatibles avec ce statut.

J’ai déjà essuyé plusieurs refus, ai-je encore une chance ?

Oui, en sortant du cadre bancaire classique. Consultez crédit refusé plusieurs fois pour comprendre comment rebondir.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux enjeux des propriétaires en recherches actives de liquidités.