Rachat de crédit hypothécaire : une solution pour éviter le surendettement

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
13 October 2025

Le rachat de crédit hypothécaire consiste à regrouper plusieurs dettes en un seul financement adossé à un bien immobilier. Il s’adresse principalement aux propriétaires qui disposent d’un patrimoine mais rencontrent des difficultés de trésorerie. Contrairement à un rachat de crédit immobilier, il ne se limite pas aux emprunts en cours : il peut aussi inclure des dettes fiscales, des découverts bancaires, voire des retards de paiement. Le principe est simple : l’emprunteur met son bien en garantie pour obtenir un capital proportionnel à sa valeur nette, souvent entre 40 % et 60 %. Cette solution permet de réduire le montant global des mensualités et d’éviter le surendettement. Mais encore faut-il être éligible. Aujourd’hui, les banques refusent systématiquement les profils à risque ou les propriétaires déjà fichés. Dans ce cas, le rachat de crédit FICP devient impossible et la situation se dégrade rapidement.

Pourquoi le rachat de crédit hypothécaire séduit les propriétaires en difficulté

En 2025, de nombreux propriétaires cherchent à restructurer leurs dettes pour échapper à la pression bancaire. Le rachat de crédit consommation ou le rachat de crédit et dettes ne suffisent plus à stabiliser leur situation, car les taux sont élevés et les critères d’octroi très stricts. Le rachat hypothécaire permet de reprendre la main en utilisant un bien immobilier comme levier. C’est une approche patrimoniale, pas un simple produit financier. PraxiFinance accompagne régulièrement des propriétaires qui, exclus du système bancaire, réussissent à refinancer leur situation en trois semaines grâce à la monétisation de leur patrimoine. Cette logique rejoint celle du rachat de crédit SCI, où la structure juridique n’a pas accès au crédit traditionnel mais peut mobiliser un actif détenu.

Les conditions d’éligibilité au rachat de crédit hypothécaire

Pour qu’un rachat hypothécaire soit accepté, le bien mis en garantie doit être libre de toute saisie et d’une valeur suffisante. Généralement, il faut que la valeur nette après déduction du capital restant dû représente au moins 40 % du montant sollicité. Ce levier intéresse surtout les propriétaires confrontés à des refus de prêt. Le rachat de crédit refusé concerne désormais près d’un dossier sur deux. Les banques invoquent un taux d’endettement trop élevé ou un historique de paiement jugé instable. Pour ces profils, le rachat hypothécaire devient une issue réaliste, surtout s’il est monté en parallèle d’une opération de désendettement via notaire.

Le rachat de crédit hypothécaire pour les seniors et retraités

Les seniors représentent une part croissante des demandes de refinancement. En effet, beaucoup cumulent un prêt immobilier, quelques crédits à la consommation et des frais de succession ou de santé. Le rachat de crédit pour senior leur permet de réduire leurs mensualités sans puiser dans leur épargne. Contrairement à un prêt viager, ils conservent la pleine propriété du bien et la possibilité de transmettre. Cette solution séduit également les retraités fichés ou refusés par leur banque.

Les professions libérales et indépendants : un profil souvent écarté par les banques

Les artisans et professions libérales rencontrent régulièrement des difficultés de refinancement. Leurs revenus variables et leurs dettes professionnelles (URSSAF, TVA, charges sociales) rendent leurs dossiers instables aux yeux des banques. Le rachat de crédit pour artisans et professions libérales constitue alors une alternative crédible. En adossant l’opération à leur résidence principale, ils dégagent des liquidités sans nuire à leur activité. Cette approche est particulièrement efficace pour les dirigeants d’entreprise qui doivent également solder un PGE ou une dette fiscale.

Le rachat hypothécaire, une réponse aux urgences financières

Certaines situations exigent une solution rapide : menace de saisie, commandement de payer ou divorce. Le rachat de crédit urgent s’adresse aux propriétaires qui doivent agir en moins de 30 jours pour éviter la perte de leur bien. Dans d’autres cas, un rachat de crédit après divorce permet de rééquilibrer les parts patrimoniales et d’éviter la revente du bien familial. Dans les deux cas, le levier hypothécaire est l’un des rares mécanismes capables de débloquer plusieurs centaines de milliers d’euros en quelques semaines.

Rachat de crédit hypothécaire : quand la banque dit non

La majorité des dossiers rejetés par les banques concernent des profils pourtant solvables sur le papier. Il suffit d’un impayé, d’un retard ou d’un fichage pour que tout se bloque. Le rachat de crédit interdit bancaire est alors impossible à obtenir par les circuits traditionnels. Pourtant, la valeur d’un bien immobilier reste un atout. PraxiFinance démontre chaque jour qu’il est possible de refinancer une situation même en cas de fichage FICP ou FCC, à condition d’agir avant la procédure de saisie. L’objectif est de solder les dettes et de repartir sur des bases saines.

Une alternative à la restructuration bancaire classique

Le rachat hypothécaire permet de contourner les refus, mais il a aussi une vertu stratégique : il ne réendette pas, il assainit. Là où un regroupement de prêts additionne les intérêts, la monétisation patrimoniale libère des fonds pour solder l’ensemble du passif. Le propriétaire se retrouve sans dette, avec un bien toujours sous son contrôle, et une possibilité de rachat prévue dès le départ. Cette approche, beaucoup plus souple que le rachat de crédit sans justificatif, s’adresse à ceux qui cherchent à se libérer réellement des contraintes bancaires, pas à repousser le problème de quelques mois.

Exemple concret : refinancer pour sauver son patrimoine

Prenons le cas d’un dirigeant dont l’entreprise traverse une crise. Il détient une maison estimée à 600 000 €, avec 250 000 € de crédit restant. Son banquier refuse tout rachat. En adossant un rachat hypothécaire, il libère 200 000 €, rembourse ses dettes professionnelles et évite le dépôt de bilan. Cette opération, que PraxiFinance met en place régulièrement, s’inscrit dans une logique de protection du patrimoine personnel. Elle peut aussi être utilisée pour rembourser un prêt familial, une dette successorale ou un retard fiscal, comme développé dans la page rachat de crédit et dettes.

Rachat de crédit hypothécaire ou vente temporaire : quelle différence ?

Beaucoup confondent le rachat hypothécaire avec une vente à réméré. Pourtant, les deux mécanismes répondent à des logiques distinctes. Le premier repose sur un prêt garanti par le bien, le second sur une cession temporaire avec faculté de rachat. Dans les deux cas, le propriétaire conserve la possibilité de récupérer son bien. La principale différence réside dans la rapidité d’exécution : une vente temporaire peut se conclure en trois semaines, alors qu’un crédit hypothécaire prend plusieurs mois. Pour ceux qui n’ont plus accès au financement classique, cette distinction devient cruciale.

Une solution de stabilité à long terme

Le rachat de crédit hypothécaire n’est pas une simple opération financière, c’est un outil de gestion patrimoniale. Il permet de préserver la valeur du bien, de rétablir la trésorerie et d’éviter la vente judiciaire. En mobilisant intelligemment la valeur de leur bien, les propriétaires peuvent solder leurs dettes et retrouver un équilibre.

FAQ — Rachat de crédit hypothécaire

Quelle différence entre un rachat hypothécaire et un rachat immobilier classique ?

Le rachat de crédit hypothécaire regroupe toutes les dettes sous une seule mensualité garantie par un bien, tandis que le rachat de crédit immobilier ne concerne que les emprunts liés au logement.

Puis-je obtenir un rachat hypothécaire si je suis fiché Banque de France ?

Pas via les circuits classiques, mais certaines solutions comme décrites dans le rachat de crédit FICP permettent de régulariser la situation grâce à la valeur du bien.

Le rachat de crédit hypothécaire est-il possible sans justificatif ?

Non, contrairement au rachat de crédit sans justificatif, il nécessite une expertise notariale et une évaluation précise du bien.

Puis-je inclure des dettes professionnelles ?

Oui, surtout pour les indépendants. Consultez la page rachat de crédit pour artisans et professions libérales pour comprendre les modalités.

Que faire si ma banque refuse mon dossier ?

L’article rachat de crédit refusé détaille les solutions alternatives de financement patrimonial.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux enjeux des propriétaires en recherches actives de liquidités.