Rachat de crédit FICP : comment rebondir après un fichage ?

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
13 October 2025

Le fichage FICP (Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers) est la sanction la plus lourde du système bancaire. Inscrit à la Banque de France, il signale que l’emprunteur a connu un incident de paiement grave ou qu’il a engagé une procédure de surendettement. À partir de là, le rachat de crédit FICP devient pratiquement impossible. La plupart des établissements refusent tout nouveau financement dès qu’ils détectent une inscription au fichier. Aucune banque ne peut légalement accorder un prêt tant que le fichage n’est pas levé. Même un propriétaire disposant d’un bien d’une valeur élevée se retrouve alors bloqué : il possède du patrimoine, mais n’a plus accès à la liquidité. C’est ce paradoxe que PraxiFinance corrige. Là où le système bancaire ferme les portes, la monétisation patrimoniale les rouvre, sans enfreindre aucune règle.

Pourquoi les banques refusent un rachat de crédit FICP

Le raisonnement des établissements bancaires est strictement réglementaire. Un client fiché est considéré comme un risque non maîtrisable, quel que soit son niveau de patrimoine. La banque n’évalue plus la valeur du bien, mais uniquement la capacité de remboursement. Cette mécanique déshumanisée conduit à des situations absurdes : un propriétaire solvable sur le papier, mais temporairement fiché, est traité comme un client défaillant. Même un rachat de crédit immobilier ou un rachat de crédit consommation parfaitement viables peuvent être rejetés pour ce seul motif. Le fichage devient alors une prison financière. Et comme le fichier est consulté par toutes les banques, aucune ne peut déroger. Le seul moyen d’en sortir est de rembourser les dettes à l’origine de l’inscription, ce qui suppose… d’avoir accès à un financement. Un cercle vicieux que seule une approche patrimoniale permet de briser.

Quand le patrimoine devient la clé de sortie

L’un des points essentiels à comprendre est que le fichage FICP ne bloque pas la valeur du bien immobilier. Il empêche d’obtenir un prêt, mais n’interdit pas de mobiliser le patrimoine. Cette différence est capitale.PraxiFinance propose une approche alternative : la vente temporaire avec faculté de rachat, ou vente à réméré. Le propriétaire vend son bien à un investisseur tout en gardant le droit exclusif de le racheter dans un délai déterminé. L’opération est signée devant notaire, encadrée légalement, et le vendeur reste occupant. Le capital versé – en moyenne entre 40 et 50 % de la valeur du bien – sert à solder les dettes à l’origine du fichage. Une fois les créanciers remboursés, la Banque de France lève l’inscription FICP. Le propriétaire redevient éligible à un crédit classique. C’est cette stratégie qui distingue la monétisation patrimoniale de toutes les tentatives de refinancement classiques.

Exemple concret : un propriétaire fiché, mais pas ruiné

Prenons le cas d’un artisan à Bordeaux. Endetté à hauteur de 110 000 €, il cumule un prêt auto, deux crédits conso et des retards URSSAF. Un incident de paiement a suffi à déclencher le fichage. Les banques refusent le rachat de crédit FICP qu’il sollicite. PraxiFinance évalue son pavillon à 400 000 €. Une vente à réméré est organisée : un investisseur verse 180 000 €, le notaire rembourse directement les créanciers, le fichage est levé sous dix jours. L’artisan reste dans sa maison, retrouve une situation stable, et peut, après dix-huit mois, racheter son bien à un prix convenu. Il n’a pas emprunté : il a utilisé son patrimoine comme levier temporaire pour redevenir libre.

La logique patrimoniale contre la logique bancaire

Là où la banque s’intéresse aux revenus, l’approche patrimoniale s’appuie sur la valeur du bien. Le système bancaire juge un dossier sur la base du risque futur ; PraxiFinance raisonne sur la richesse existante. Un propriétaire fiché FICP est donc exclu du crédit, mais pas de la monétisation. Il peut mobiliser un capital pour rembourser ses dettes, sortir du fichier, puis redevenir finançable. C’est une mécanique en trois temps : liquidité immédiate, désendettement total, retour à la solvabilité. Ce schéma s’applique aussi bien à un propriétaire particulier qu’à un associé de SCI temporairement bloqué, comme expliqué dans rachat de crédit SCI.

Le FICP et les dettes fiscales : le double blocage

Le fichage FICP n’est pas toujours lié à un crédit bancaire. Beaucoup de propriétaires sont inscrits pour des dettes fiscales, sociales ou professionnelles. Dans ces cas, même un rachat de crédit et dettes ne suffit pas, car les banques ne refinancent pas les dettes publiques. C’est là que la vente à réméré devient une alternative particulièrement efficace. Le notaire répartit les fonds entre le Trésor Public, l’URSSAF, les organismes sociaux et les créanciers privés. En une seule opération, tout est apuré. La Banque de France reçoit la preuve du remboursement et procède à la radiation. Cette logique unifie la gestion de dettes multiples sous un même levier patrimonial, sans passer par un dossier de surendettement.

Quand la dette conso alimente le fichage

Dans la majorité des cas, le fichage commence par des incidents liés à la dette à la consommation. Une mensualité impayée, un retard prolongé, une relance ignorée : il ne faut parfois qu’un mois pour être inscrit. Le propriétaire se retrouve ainsi bloqué pour un montant modeste, alors qu’il détient un patrimoine important. Ce profil est typique des dossiers refusés dans le cadre d’un rachat de crédit consommation. Plutôt que d’attendre un déblocage hypothétique, PraxiFinance agit immédiatement : le réméré rembourse les dettes, l’inscription est levée, la solvabilité restaurée.

Rachat de crédit FICP et SCI : un cas particulier

Lorsqu’un des associés d’une société civile immobilière est fiché FICP, toute la structure peut se retrouver paralysée. Les banques refusent alors tout refinancement collectif, même si le bien génère des loyers suffisants. Dans ces cas, PraxiFinance met en œuvre un levier personnel. L’associé fiché peut mobiliser un bien détenu à titre privé via une vente à réméré, afin d’injecter la trésorerie nécessaire dans la SCI. Le fichage est levé, les dettes remboursées, et la structure peut à nouveau fonctionner normalement. Cette stratégie hybride, mêlant rachat de crédit SCI et approche individuelle, est l’une des plus puissantes pour les dirigeants ou co-indivisaires en tension.

Comment PraxiFinance accompagne les profils FICP

L’accompagnement ne repose pas sur une promesse de refinancement, mais sur une stratégie complète de désendettement. Dès le premier entretien, les dettes sont listées, hiérarchisées et intégrées dans une approche globale. Une estimation notariale du bien est réalisée, les montants à solder sont calculés, et le dossier est transmis à un investisseur agréé. Tout est encadré par un notaire, garantissant la transparence et la sécurité juridique. Les fonds sont versés en moyenne sous 21 jours, directement sur les comptes des créanciers. Ce dispositif évite la saisie, le surendettement et la perte du bien. Il ne s’agit pas d’un prêt, mais d’une opération patrimoniale temporaire, donnant au propriétaire le temps nécessaire pour redevenir finançable.

L’après-fichage : redevenir finançable

Une fois le fichage levé, la priorité est de reconstituer une situation bancaire saine. Les créanciers sont apurés, le scoring remonte, et les portes du crédit se rouvrent. Certains propriétaires choisissent alors de lancer un nouveau projet, d’autres préfèrent simplement stabiliser leurs comptes. C’est à ce moment que le rachat de crédit immobilier ou le rachat de crédit et dettes peut redevenir envisageable, cette fois avec de solides arguments financiers. L’objectif de PraxiFinance n’est pas de vendre une solution ponctuelle, mais de reconstruire la trajectoire financière complète du propriétaire.

Conclusion

Le fichage FICP n’est pas une fatalité. Il ne prive pas de patrimoine, il prive seulement de crédit. Et quand le crédit disparaît, le patrimoine devient la seule clé viable. Grâce à la vente à réméré, les propriétaires fichés peuvent solder leurs dettes, lever l’inscription, et retrouver la pleine maîtrise de leur bien. En trois étapes — liquidation, régularisation, rachat — ils sortent de l’impasse sans passer par la Banque de France. La véritable liberté financière ne vient pas du crédit, mais de la valeur que l’on détient déjà. PraxiFinance en a fait sa spécialité.

FAQ — Rachat de crédit FICP : les réponses essentielles

Un fichage FICP empêche-t-il tout financement ?

Oui, dans le circuit bancaire classique. Aucune banque ne peut légalement accorder un prêt tant que le fichage est actif. Mais une opération patrimoniale, encadrée par notaire, reste possible et permet de solder les dettes à la source.

Quelle différence entre un rachat de crédit FICP et une vente à réméré ?

Le premier repose sur un prêt bancaire, le second sur la valeur du bien. La vente à réméré ne crée pas de nouvelle dette : elle transforme un actif en liquidités immédiates pour apurer le passif.

Combien de temps faut-il pour lever un fichage ?

Une fois les dettes remboursées, la Banque de France procède à la radiation dans un délai moyen de 10 à 15 jours. PraxiFinance accompagne tout le processus, depuis l’apurement jusqu’à la levée officielle.

Peut-on regrouper dettes fiscales et fichage FICP ?

Oui, c’est même fréquent. Les opérations décrites dans rachat de crédit et dettes détaillent comment intégrer l’ensemble des créances dans une seule transaction notariale.

Que faire si l’on possède un bien via une SCI ?

Un associé fiché bloque souvent tout refinancement collectif. Le mécanisme exposé dans rachat de crédit SCI montre comment mobiliser un bien privé pour dégager la trésorerie nécessaire à la société.

Peut-on redevenir éligible à un crédit après une vente à réméré ?

Oui, c’est l’objectif même de la démarche. Une fois les dettes soldées et le fichage levé, un rachat de crédit immobilier peut être obtenu dans des conditions normales.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux enjeux des propriétaires en recherches actives de liquidités.