Faillite personnelle et vente à réméré

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
13 October 2025

La faillite personnelle est l’une des situations les plus difficiles qu’un particulier ou un dirigeant puisse traverser. Elle met en péril non seulement la situation professionnelle, mais aussi le patrimoine et la stabilité familiale. Pourtant, contrairement à une idée reçue, la faillite ne signifie pas la ruine définitive. Il s’agit d’une procédure d’assainissement, encadrée par la loi, qui vise à effacer ou réorganiser les dettes. Le vrai défi réside dans la capacité à rebondir après le choc, et c’est précisément là que la vente à réméré s’impose comme une solution patrimoniale de premier plan.

Comprendre le principe du réméré

La vente à réméré est un dispositif légal prévu par le Code civil (articles 1659 à 1673). Il permet à un propriétaire de vendre temporairement son bien immobilier à un investisseur tout en conservant la faculté de le racheter ultérieurement à un prix convenu à l’avance. L’opération se déroule devant notaire, sous forme d’un acte authentique. Le vendeur perçoit immédiatement 40 à 60 % de la valeur de son bien, ce qui lui permet de rembourser ses dettes, de lever une saisie, ou de sortir d’une interdiction bancaire. Il continue à occuper le logement pendant toute la durée du contrat, moyennant une indemnité d’occupation.

Pourquoi le réméré est la solution idéale après une faillite

Après une faillite personnelle, les solutions de financement traditionnelles disparaissent : les banques refusent tout crédit, le fichage Banque de France bloque les comptes, et les huissiers peuvent intervenir à tout moment. Dans ce contexte, la vente à réméré se distingue par trois atouts majeurs : elle est accessible sans condition de solvabilité, rapide à mettre en place (3 à 5 semaines), et entièrement sécurisée par un notaire. Là où un prêt bancaire est impossible, le réméré offre une issue légale et immédiate pour solder les dettes et éviter la perte du logement.

Préserver sa maison malgré la faillite

La peur principale après une faillite personnelle est la perte de son logement. Pour beaucoup, c’est le symbole d’une vie de travail et la base du redressement familial. Or, la saisie immobilière est rarement inévitable : avant qu’elle ne soit prononcée, il est possible d’organiser une vente à réméré pour rembourser les dettes et rester dans le bien. Le propriétaire devient temporairement occupant, sans risquer l’expulsion. Au terme du contrat (souvent 12 à 36 mois), il peut racheter le bien à un prix convenu d’avance, dès qu’il a retrouvé une stabilité financière. Cette approche est détaillée dans peut-on garder sa maison en cas de faillite personnelle ?.

Reconstituer une trésorerie grâce à son patrimoine

Après une faillite, la trésorerie est souvent inexistante. Le réméré permet de transformer la valeur immobilière en liquidités disponibles immédiatement. Ces fonds peuvent servir à :

  • régler des dettes urgentes (fiscales, bancaires, personnelles),
  • lever une interdiction bancaire,
  • financer un nouveau projet professionnel,
  • ou simplement reconstituer un matelas de sécurité pour protéger la famille.
  • Cette opération offre une respiration financière, essentielle pour éviter le basculement vers la liquidation ou l’expulsion. Elle s’intègre parfaitement à une stratégie de redressement personnel, comme présentée dans rebondir après une faillite personnelle : solutions concrètes.

Comment fonctionne la vente à réméré en pratique

  1. Estimation du bien : un expert immobilier évalue la valeur réelle du logement.
  2. Proposition d’achat : un investisseur rachète le bien entre 40 % et 60 % de sa valeur.
  3. Signature notariée : le vendeur perçoit les fonds, reste dans le bien et conserve le droit de rachat.
  4. Durée du contrat : généralement 12 à 36 mois, selon la situation du vendeur.
  5. Rachat du bien : une fois la situation stabilisée, le vendeur rachète son bien à un prix convenu d’avance.
  6. Cette procédure, totalement encadrée par le notaire, garantit la sécurité juridique du vendeur et la transparence de l’opération.

Le rôle de PraxiFinance dans l’opération

PraxiFinance accompagne les propriétaires à chaque étape de la procédure. Son rôle est d’assurer :

  • la sélection de l’investisseur le plus adapté,
  • la négociation du prix de vente et du rachat,
  • la sécurisation notariale de l’acte,
  • et la stratégie de rachat à moyen terme.
  • En coordonnant l’ensemble du processus, PraxiFinance permet au propriétaire de rester maître de son bien tout en accédant à la trésorerie nécessaire pour solder ses dettes. Cette approche, issue de plus de 15 ans d’expérience, fait de PraxiFinance un acteur de référence en matière de monétisation patrimoniale post-faillite.

Exemple concret : sauver sa maison après une faillite

Jean, artisan dans le bâtiment, a été déclaré en faillite personnelle après la liquidation de son entreprise. Sa maison, estimée à 450 000 €, était menacée de saisie pour une dette de 220 000 €. En signant une vente à réméré avec PraxiFinance, il a perçu 250 000 €, réglé toutes ses dettes, levé son fichage bancaire et pu racheter son bien deux ans plus tard grâce à un prêt immobilier classique. Sans cette opération, il aurait perdu à la fois son logement et sa capacité de financement.

Les erreurs à éviter

Beaucoup de propriétaires en faillite se tournent vers des solutions risquées : ventes précipitées, investisseurs non régulés, ou intermédiaires douteux. Ces pratiques entraînent souvent la perte définitive du bien. Le réméré doit impérativement être encadré par un notaire et validé par un cabinet expérimenté. Il faut éviter :

  • les offres sans acte notarié,
  • les promesses de rachat sans garantie,
  • et les délais trop courts pour le rachat.
  • Une opération mal structurée peut transformer une solution de sauvetage en piège. C’est pourquoi PraxiFinance privilégie des rémérés éthiques, transparents et réalistes.

Quand utiliser le réméré dans un plan de sortie de faillite

Le réméré s’intègre idéalement dans un plan global de redressement. Il peut être utilisé à différents stades :

  • Avant la faillite, pour éviter la cessation de paiement.
  • Pendant la procédure, pour solder les dettes prioritaires.
  • Après le jugement, pour repartir avec un capital et reconstruire un projet.
  • Il constitue donc un outil flexible, adapté à chaque phase de la crise financière. Couplé à des solutions complémentaires comme la vente avec complément de prix ou le crédit hypothécaire, il forme une véritable stratégie de rebond.

Conclusion : transformer la faillite en opportunité patrimoniale

La faillite personnelle ne doit pas être perçue comme une condamnation, mais comme une étape vers la reconstruction. La vente à réméré permet de reprendre le contrôle, d’éviter la saisie, et de reconstruire un patrimoine solide sans dépendre du système bancaire. En 2025, dans un contexte où les établissements financiers se montrent toujours plus rigides, cette solution séduit de plus en plus de notaires, avocats et dirigeants en quête de réalisme. 👉 Découvrez la vente à réméré, la solution PraxiFinance pour solder vos dettes, préserver votre maison et repartir sur des bases saines.

FAQ — Faillite personnelle et vente à réméré

Qu’est-ce qu’une vente à réméré ?

C’est une vente temporaire d’un bien immobilier avec faculté de rachat à un prix convenu.

Peut-on faire un réméré après une faillite ?

Oui, c’est même l’une des rares solutions accessibles sans condition bancaire.

Le réméré permet-il d’effacer les dettes ?

Il ne les efface pas, mais il fournit la trésorerie nécessaire pour les rembourser immédiatement.

Combien de temps pour mettre en place un réméré ?

En moyenne 3 à 5 semaines, selon la complexité du dossier et la réactivité notariale.

Peut-on racheter son bien après la faillite ?

Oui, dès que la situation financière se stabilise, le propriétaire peut exercer son option de rachat.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux eneux des propriétaires en recherches actives de liquidités.