Lorsqu’un particulier ou un dirigeant est déclaré en faillite personnelle, il conserve souvent un ou plusieurs crédits immobiliers en cours. Ces prêts, souvent souscrits à titre personnel pour financer une résidence principale ou secondaire, se trouvent directement impactés par la procédure. Le jugement de faillite ne les efface pas automatiquement : il suspend leur remboursement, mais les dettes restent dues. En pratique, la banque peut exiger la vente forcée du bien pour récupérer les fonds, sauf si le propriétaire agit avant. Comprendre ce lien entre faillite et crédit est essentiel pour anticiper et éviter la perte de son patrimoine.
Le sort du crédit immobilier pendant la procédure
Pendant une faillite personnelle, les remboursements mensuels du crédit immobilier sont souvent interrompus, car le débiteur n’a plus de capacité de paiement. La banque déclare alors sa créance au passif et engage une procédure de recouvrement. Dans les cas les plus graves, une saisie immobilière peut être ordonnée. Cependant, il est encore possible d’intervenir avant ce stade grâce à des solutions patrimoniales adaptées. L’enjeu est de garder la main sur le bien, d’éviter la vente judiciaire et de préserver une chance de rachat ultérieur. Ces alternatives sont détaillées dans peut-on garder sa maison en cas de faillite personnelle ?.
Peut-on continuer à rembourser pendant la faillite ?
Oui, mais à condition de disposer d’une source de revenus suffisante. Certains tribunaux autorisent le maintien partiel des remboursements si le bien est jugé essentiel à la stabilité familiale. Toutefois, dans la plupart des cas, la faillite entraîne la suspension automatique du crédit. Cela conduit à des intérêts supplémentaires et à une dégradation du dossier bancaire. Pour éviter l’effet boule de neige, certains propriétaires choisissent de rembourser la banque via une vente à réméré : ils vendent temporairement leur bien, remboursent intégralement le prêt et récupèrent le solde sous forme de liquidités. Ils conservent ensuite la faculté de racheter le bien une fois leur situation rétablie.
Vente à réméré : l’alternative au défaut de paiement
Le réméré est une solution reconnue par le Code civil qui permet à un propriétaire surendetté de rembourser immédiatement son crédit immobilier sans perdre son bien. Concrètement, il vend son logement à un investisseur, perçoit jusqu’à 60 % de sa valeur nette, solde sa dette et rachète son bien dans un délai de 12 à 36 mois. Ce mécanisme, largement utilisé dans les cas de faillite, présente deux avantages majeurs : il préserve la propriété future du bien et évite la vente judiciaire. De nombreux dirigeants l’ont adopté après avoir découvert cette solution dans faillite personnelle et dettes : quelles solutions ?.
Le rôle de la banque dans le processus
Les établissements bancaires, face à une faillite personnelle, cherchent avant tout à sécuriser leurs créances. Si le bien constitue une garantie hypothécaire, ils peuvent en demander la vente forcée. Cependant, lorsqu’un propriétaire présente une solution de refinancement crédible — comme une vente à réméré notariée ou un crédit hypothécaire de restructuration —, les banques acceptent souvent de suspendre la procédure. Cela permet de solder la dette proprement et de restaurer une relation plus saine avec le prêteur. PraxiFinance intervient régulièrement dans ce type de dossier, en négociant directement avec les établissements pour éviter la saisie.
La liquidation judiciaire et le sort du bien immobilier
En cas de liquidation liée à la faillite, l’ensemble du patrimoine est censé être vendu pour rembourser les créanciers. Cependant, certains biens peuvent être protégés, notamment la résidence principale, depuis la réforme de 2015 qui renforce la protection du logement des entrepreneurs individuels. Néanmoins, cette protection reste limitée si le bien est hypothéqué. Dans ce cas, il est souvent préférable d’agir avant la liquidation en mobilisant une solution comme le réméré. Cette stratégie est détaillée dans faillite personnelle ou liquidation judiciaire : différences et conséquences.
Quand la faillite devient une opportunité de refinancement
Paradoxalement, une faillite peut servir de point de départ à une restructuration financière intelligente. En utilisant le patrimoine immobilier comme levier, le débiteur peut solder ses dettes, éviter la saisie, et repartir avec une trésorerie saine. Ce type de stratégie patrimoniale, basé sur la monétisation temporaire du bien, est au cœur de l’approche PraxiFinance. Le réméré n’est pas une fuite en avant, mais un outil de reconstruction raisonnée qui permet de regagner le contrôle de ses finances sans dépendre du système bancaire classique.
Exemple concret : éviter la saisie grâce au réméré
Paul, cadre dirigeant, a été déclaré en faillite personnelle après la liquidation de son entreprise. Son crédit immobilier de 380 000 € menaçait d’entraîner la saisie de sa maison. En trois semaines, il a réalisé une vente à réméré : 250 000 € ont servi à rembourser la banque, et le reste à reconstituer une trésorerie d’urgence. Il a conservé l’usage de son bien, payé un loyer modéré, et l’a racheté deux ans plus tard grâce à la reprise d’une activité de consultant. Sans cette solution, il aurait perdu son logement.
Préparer la sortie de faillite avec un actif sécurisé
Une fois le crédit soldé, la priorité doit être la protection de l’actif immobilier pour éviter de replonger dans la dette. La vente à réméré permet d’aborder la sortie de faillite avec un patrimoine sauvegardé et une trésorerie reconstituée. C’est un tremplin vers la stabilisation et la reconstruction du crédit. De nombreux propriétaires ayant eu recours à cette solution témoignent d’un retour progressif à la normale en 18 à 24 mois. L’accompagnement par un cabinet comme PraxiFinance garantit la sécurité juridique et financière de l’opération.
Conclusion : le crédit immobilier, un levier de rebond plutôt qu’un fardeau
Le crédit immobilier ne doit pas être perçu comme une condamnation lors d’une faillite personnelle. Géré avec intelligence, il devient un outil de redressement. En soldant la dette via une vente à réméré, il est possible d’éviter la saisie, de préserver la propriété et de reconstruire sa solvabilité. En 2025, dans un contexte où les banques refusent de plus en plus les refinancements, la vente à réméré s’impose comme la seule solution viable pour protéger à la fois le bien et l’avenir financier. 👉 Découvrez la vente à réméré, la solution PraxiFinance pour solder vos crédits et reconstruire votre patrimoine.
FAQ — Faillite personnelle et crédit immobilier
La faillite annule-t-elle mon crédit immobilier ?
Non, elle suspend les remboursements, mais la dette reste due.
Peut-on conserver son logement malgré la faillite ?
Oui, si une solution comme la vente à réméré est mise en place avant la saisie.
Que fait la banque en cas de non-paiement ?
Elle peut exiger la vente du bien, sauf si une restructuration patrimoniale est proposée.
Combien de temps pour mettre en place un réméré ?
Entre 3 et 5 semaines, selon la complexité du dossier et la valeur du bien.
Peut-on racheter son bien après la faillite ?
Oui, le principe du réméré repose justement sur la possibilité de rachat à court ou moyen terme.