Passé la cinquantaine, beaucoup de propriétaires réfléchissent à diversifier leur patrimoine et à préparer leur retraite. Parmi les solutions les plus attractives, l’achat d’un bien immobilier en Espagne, en Italie, au Portugal ou encore en Suisse séduit de plus en plus d’investisseurs. Climat plus doux, coût de la vie inférieur à celui de la France, fiscalité parfois avantageuse : autant de raisons de franchir le pas.
Mais une question demeure : comment financer un tel projet sans vendre ses biens en France ? La réponse se trouve dans le crédit hypothécaire, un mécanisme patrimonial puissant permettant de mobiliser jusqu’à 60 % de la valeur nette d’un bien existant, sans limite d’âge ni exigence d’assurance emprunteur.
Pourquoi investir à l’étranger après 50 ans ?
Acheter un bien à l’étranger n’est pas seulement un choix de vie : c’est aussi une stratégie patrimoniale.
- Préparer sa retraite : disposer d’une résidence secondaire pour y passer plusieurs mois par an, ou s’y installer définitivement.
- Diversifier ses actifs : répartir son patrimoine entre plusieurs pays réduit le risque lié aux crises immobilières locales.
- Transmettre à ses héritiers : un bien situé en Espagne ou en Italie peut constituer un atout pour la génération suivante.
- Optimiser la fiscalité : certains pays appliquent des régimes favorables aux retraités expatriés.
Or, les banques françaises refusent quasi systématiquement de financer des acquisitions hors de France. Le crédit hypothécaire devient alors la seule solution réaliste.
Le crédit hypothécaire : un levier pour financer son projet
Le principe est simple : au lieu de vendre un appartement ou une maison en France, le propriétaire met ce bien en hypothèque pour obtenir un prêt.
- Montant mobilisable : jusqu’à 60 % de la valeur nette du bien.
- Taux : 5,5 % par an sur 25 ans en septembre 2025.
- Frais : 8,5 % du montant emprunté (banque, notaire, expertise, intermédiaire).
- Pas d’assurance emprunteur, pas de limite d’âge.
Exemple : un propriétaire bordelais met en garantie une maison estimée à 500 000 €. Il obtient 300 000 € de financement, qu’il utilise pour acheter un appartement en Espagne. Les mensualités sont fixes et connues d’avance.
Amortissable ou in fine : quelle formule choisir ?
Deux grands types de crédits hypothécaires existent :
1. Le crédit hypothécaire amortissable
Chaque mois, l’emprunteur rembourse une partie du capital et les intérêts. À la fin, le prêt est totalement soldé.
Exemple : sur 25 ans à 5,5 %, un prêt de 300 000 € représente une mensualité d’environ 1 840 €.
Plus d’infos : crédit hypothécaire amortissable.
2. Le crédit hypothécaire in fine
Pendant la durée du prêt (maximum 10 ans), seules les mensualités d’intérêts sont payées. Le capital est remboursé en une fois à l’échéance.
Exemple : sur un prêt de 300 000 €, les mensualités se limitent aux intérêts (≈ 1 375 €/mois), le capital étant remboursé à la vente d’un bien.
Plus d’infos : crédit hypothécaire in fine.
Conditions pour obtenir un crédit hypothécaire
L’éligibilité dépend de critères clairs :
- Bien immobilier situé en France, valeur ≥ 300 000 €.
- Montant minimum emprunté : 100 000 €.
- Capacité de remboursement minimale, même souple (revenus stables ou revenus locatifs).
- Acceptation d’une inscription hypothécaire devant notaire.
Le montage suit un process précis : analyse du dossier, expertise du bien, accord bancaire, acte notarié, déblocage des fonds. Détails : process crédit hypothécaire.
Exemple complet : financer un projet en Espagne
Monsieur et Madame L. possèdent un appartement parisien estimé à 500 000 €. Ils souhaitent acheter une maison secondaire en Andalousie pour leur retraite.
- Montant mobilisable : 300 000 € (60 % de la valeur nette).
- Frais globaux : 8,5 % soit 25 500 €, intégrés dans le financement.
- Taux : 5,5 % sur 25 ans.
- Mensualité : environ 1 840 € en amortissable.
Résultat : ils conservent leur bien parisien tout en finançant leur projet espagnol.
Les avantages du crédit hypothécaire pour investir à l’étranger
- Conserver son patrimoine français : pas besoin de vendre pour acheter.
- Liberté d’usage des fonds : acquisition, travaux, fiscalité, trésorerie.
- Souplesse intergénérationnelle : utile pour préparer la succession.
- Pas de limite d’âge : accessible aux seniors et retraités.
- Montages variés : amortissable ou in fine.
Plus de détails : conditions pour obtenir un crédit hypothécaire.
Conclusion
L’investissement immobilier à l’étranger devient possible grâce au crédit hypothécaire. Ce mécanisme patrimonial offre la possibilité de mobiliser jusqu’à 60 % de la valeur d’un bien existant, à un taux de 5,5 % sur 25 ans, sans assurance obligatoire et sans limite d’âge.
PraxiFinance accompagne ses clients dans chaque étape : analyse patrimoniale, expertise du bien, recherche de la meilleure banque partenaire, suivi notarial et sécurisation du financement.
FAQ – Investir à l’étranger avec un crédit hypothécaire
1. Peut-on financer une maison de retraite à l’étranger ?
Oui, le crédit hypothécaire peut servir à financer tout projet immobilier ou personnel, y compris une résidence secondaire ou une maison de retraite. → crédit hypothécaire maison de retraite
2. Quelle est la durée maximale ?
Jusqu’à 30 ans en amortissable et 10 ans en in fine. Plus d’infos : durée maximale crédit hypothécaire
3. Quels sont les frais à prévoir ?
Les frais globaux représentent 8,5 % du montant emprunté, incluant notaire, expertise, banque et intermédiaire. → coût crédit hypothécaire