Refus de crédit après divorce

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
14 November 2025

Un divorce bouleverse souvent l’équilibre financier d’un foyer. Baisse des revenus, partage des dettes, pension alimentaire : autant de facteurs qui peuvent conduire à un refus de crédit après divorce. Les banques perçoivent ces profils comme instables, surtout lorsque le dossier fait apparaître une séparation récente ou un endettement accru. Pourtant, il existe des solutions de financement adaptées aux personnes divorcées, capables de contourner les blocages bancaires. Avec l’accompagnement de PraxiFinance, il est possible de retrouver un pouvoir d’achat, refinancer un bien ou concrétiser un nouveau projet personnel malgré un refus.

Pourquoi les banques refusent-elles un crédit après un divorce ?

1. La baisse de revenus après la séparation

Lors d’un divorce, le foyer perd un revenu. Cette baisse entraîne souvent un taux d’endettement trop élevé pour répondre aux critères bancaires actuels (limite fixée à 35 % par le HCSF).
Un emprunteur seul n’a plus la même capacité d’emprunt qu’un couple. C’est la cause principale de refus de crédit post-divorce.

2. Les crédits en cours partagés ou déséquilibrés

Lors d’un partage, certains crédits restent au nom des deux ex-conjoints.
Si l’un d’eux ne rembourse plus sa part, l’autre reste co-responsable de la dette, ce qui alourdit sa situation financière.
Les banques considèrent alors ce risque comme un frein à tout nouveau prêt.

3. Les pensions alimentaires et charges nouvelles

Le versement ou la perception d’une pension alimentaire modifie la capacité de remboursement.
Celui qui la verse voit son taux d’endettement augmenter, tandis que celui qui la reçoit n’a pas toujours un revenu régulier reconnu par les banques.

4. Le fichage ou les incidents de paiement

Un divorce peut entraîner des retards de paiement, des découverts, voire des fichages au FICP (Fichier des incidents de remboursement).
Un seul incident peut suffire à bloquer toute nouvelle demande de crédit pendant plusieurs années auprès des banques classiques.

5. L’incertitude juridique ou patrimoniale

Si le partage du bien immobilier n’est pas finalisé, ou si la liquidation du régime matrimonial est en cours, la banque reporte la décision.
Les dossiers en “zone grise” (ni célibataire, ni marié, ni copropriétaire clair) sont systématiquement refusés.

Les conséquences d’un refus de crédit après divorce

Un refus peut avoir de lourdes conséquences : impossibilité de racheter la part de l’ex-conjoint, blocage d’un projet immobilier, difficulté à financer un nouveau logement ou à réorganiser ses dettes.
Beaucoup d’ex-emprunteurs se retrouvent à payer des mensualités doubles : leur ancien prêt commun et leur nouveau loyer.
C’est là qu’interviennent les solutions alternatives proposées par PraxiFinance pour restaurer un équilibre financier.

Les solutions après un refus de crédit post-divorce

1. Le rachat de soulte pour conserver le bien immobilier

Lorsqu’un bien commun doit être partagé, l’un des ex-conjoints peut racheter la part de l’autre via un rachat de soulte.
Même après un refus bancaire, PraxiFinance peut négocier un rachat de soulte hypothécaire avec des partenaires spécialisés.
Cette opération permet de devenir plein propriétaire du logement tout en refinançant le prêt existant.

Avantages :

  • Financement possible malgré une baisse de revenus.
  • Taux compétitif grâce à la garantie hypothécaire.
  • Évite la vente forcée du bien.
  • Simplifie la gestion post-divorce.

2. Le rachat de crédit après divorce

Un rachat de crédit consiste à regrouper tous les prêts en cours (immobilier, auto, conso, dettes partagées) en une seule mensualité réduite.
Cette solution est idéale après un divorce, car elle réduit le taux d’endettement et restaure la capacité d’emprunt.

Avantages :

  • Baisse de la mensualité jusqu’à -60 %.
  • Allongement de la durée de remboursement.
  • Rééquilibrage du budget.
  • Possibilité de financer un nouveau projet (logement, véhicule, rachat de soulte…).

PraxiFinance étudie ces dossiers même après un ou plusieurs refus bancaires.

3. Le crédit hypothécaire pour divorcé propriétaire

Si vous êtes déjà propriétaire, vous pouvez utiliser votre bien comme levier de refinancement.
Le crédit hypothécaire permet d’obtenir de la liquidité malgré un divorce récent ou un taux d’endettement élevé.

Atouts :

  • Accord possible sans co-emprunteur.
  • Financement rapide, même après un refus bancaire.
  • Idéal pour solder des dettes communes ou financer un nouveau logement.

4. Le financement privé ou alternatif

Les prêteurs privés et fonds d’investissement collaborant avec PraxiFinance proposent des crédits aux profils exclus du circuit bancaire.
Ils se basent sur la valeur du bien et la cohérence du projet, pas uniquement sur les critères de taux d’endettement.

Caractéristiques :

  • Décision rapide (72h à 10 jours).
  • Dossier accepté même en cas de fichage Banque de France.
  • Montant jusqu’à 70 % de la valeur du bien.

Comment obtenir un crédit après un divorce ?

1. Refaire le point sur votre situation financière

Avant toute nouvelle demande, il faut réévaluer votre taux d’endettement réel, vos revenus stables et les dettes partagées.
PraxiFinance propose un audit gratuit pour identifier la stratégie la plus adaptée à votre profil.

2. Reconstituer un dossier solide

Les banques exigent des justificatifs clairs : jugement de divorce, convention de partage, preuve des revenus.
Un dossier complet augmente les chances de validation, surtout s’il est monté par un courtier spécialisé.

3. Mettre en avant les garanties ou le patrimoine

Si vous possédez un bien immobilier, une assurance-vie ou un capital, ces éléments peuvent compenser un revenu plus faible et rassurer le prêteur.

4. Passer par un courtier spécialisé post-divorce

Les courtiers comme PraxiFinance disposent de partenaires financiers alternatifs acceptant les dossiers après divorce, même en cas de refus bancaire.
Ils montent un dossier sur mesure et accompagnent chaque client jusqu’au déblocage des fonds.

FAQ – Refus de crédit après divorce

Peut-on obtenir un prêt seul après un divorce ?
Oui, à condition de prouver sa stabilité financière. PraxiFinance aide à renforcer le dossier auprès de prêteurs adaptés.

Que faire si je veux garder le logement commun ?
Un rachat de soulte, parfois adossé à un prêt hypothécaire, permet de conserver le bien et de racheter la part de l’ex-conjoint.

Un divorce récent bloque-t-il tout crédit ?
Pas forcément. Certains prêteurs acceptent de financer des dossiers récents si le partage patrimonial est clair.

Et si j’ai un fichage à la Banque de France ?
Des solutions de financement privées ou hypothécaires restent accessibles même en cas de fichage temporaire.

Combien de temps faut-il pour obtenir un crédit après un refus ?
Entre 5 et 15 jours selon la complexité du dossier et le type de financement choisi.

Conclusion

Un refus de crédit après divorce n’est pas une fatalité.
Les établissements traditionnels se montrent prudents, mais des solutions existent pour financer un nouveau départ : rachat de crédit, prêt hypothécaire, rachat de soulte ou prêt privé.
Grâce à PraxiFinance, chaque profil divorcé peut retrouver un équilibre financier et relancer ses projets sans attendre.

PraxiFinance — un nouveau départ, même après un divorce.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux eneux des propriétaires en recherches actives de liquidités.