Bien invendable à cause d’une hypothèque

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
13 October 2025

Vendre un bien hypothéqué n’est pas impossible, mais cela devient rapidement un casse-tête lorsque la dette excède la valeur du bien ou que la banque refuse toute mainlevée. Dans de nombreux cas, le propriétaire découvre que l’hypothèque rend son bien invendable, car aucun acquéreur ne souhaite acheter un bien grevé d’une charge financière. Cette situation est fréquente chez les particuliers ayant contracté un crédit immobilier ou professionnel garanti par une hypothèque, et qui souhaitent vendre avant d’avoir soldé leur dette. En 2025, la hausse des taux, la baisse du pouvoir d’achat et la prudence des banques amplifient le phénomène : des milliers de biens se retrouvent bloqués, impossibles à céder sans refinancement préalable. Pourtant, il existe une alternative efficace, rapide et totalement légale : la vente avec complément de prix, une solution patrimoniale encadrée par notaire qui permet de lever l’hypothèque et de débloquer la vente sans perte de valeur.

Pourquoi une hypothèque empêche la vente

L’hypothèque est une garantie prise par un créancier (souvent la banque) sur un bien immobilier. Tant que la dette n’est pas remboursée, le créancier détient un droit réel sur le bien. Cela signifie que le propriétaire ne peut pas le vendre librement : il doit obtenir la mainlevée, c’est-à-dire l’autorisation du créancier de lever la sûreté. Si le montant de la dette est supérieur ou égal au prix de vente envisagé, la banque refuse logiquement de signer la mainlevée. Le bien devient alors juridiquement invendable. Dans d’autres cas, la saisie est en cours ou le bien fait l’objet d’un commandement de payer, ce qui effraie les acheteurs. Ces mécanismes sont détaillés dans pourquoi un bien est invendable, où l’on explique comment les blocages administratifs, fiscaux ou bancaires peuvent geler une vente pendant des années.

Les conséquences financières d’un bien hypothéqué invendable

Un bien bloqué par une hypothèque devient une charge lourde. Les mensualités du prêt continuent de courir, les frais d’entretien s’accumulent, et les impôts locaux restent dus. Dans certains cas, la situation dégénère : la banque engage une procédure de saisie immobilière, et le propriétaire risque de perdre son bien pour un montant inférieur à sa valeur réelle. Pour éviter ce scénario, la priorité est de trouver un moyen de solder la dette avant la vente, sans attendre un acheteur hypothétique. C’est là qu’intervient la vente avec complément de prix, expliquée dans comment vendre un bien invendable, qui transforme l’hypothèque en opportunité de liquidité immédiate.

La vente avec complément de prix : une alternative au refinancement bancaire

La vente avec complément de prix permet de contourner les blocages liés à l’hypothèque sans passer par un crédit. Concrètement, un investisseur achète temporairement le bien, verse une avance de 40 à 60 % de sa valeur, et permet ainsi au vendeur de rembourser sa dette et lever l’hypothèque. Le bien reste ensuite sur le marché, libre de toute charge, et lorsqu’il est vendu définitivement, le propriétaire perçoit le complément de prix prévu au contrat. Tout est sécurisé par un acte notarié qui garantit les droits de chaque partie. Contrairement à un prêt, il n’y a ni taux d’intérêt ni remboursement mensuel, et contrairement à une vente classique, le vendeur récupère la totalité de la valeur finale du bien. C’est une solution de liquidité patrimoniale à mi-chemin entre la vente et le financement, déjà saluée par Les Échos Solutions comme une “innovation très appréciée des professionnels” (voir l’article).

Un processus notarié simple et sécurisé

L’opération repose sur un cadre légal strict. Le notaire établit un acte de vente prévoyant l’avance immédiate, la durée de l’opération et le complément à verser à la revente. Le bien est inscrit au service de publicité foncière, et la mainlevée d’hypothèque est signée dès le versement de l’avance. Le propriétaire retrouve alors une situation juridique saine, libérée de toute dette. Cette transparence et cette rigueur expliquent pourquoi Le Point qualifie cette solution de “mécanisme sûr et encadré, plébiscité par les propriétaires pressés de vendre” (source).

Exemple concret : une maison hypothéquée libérée sans décote

Jean, artisan à Toulouse, possédait une maison estimée à 480 000 €, grevée d’une hypothèque de 300 000 €. Sa banque refusait la mainlevée sans remboursement préalable, et la vente était bloquée depuis un an. Grâce à PraxiFinance, il a réalisé une vente avec complément de prix. En moins d’un mois, il a perçu une avance de 240 000 €, qui a permis de solder la dette et de lever l’hypothèque. Le bien a ensuite été remis sur le marché librement et vendu 470 000 €. Jean a récupéré la différence, tout en évitant la saisie et la perte de valeur. Cette stratégie lui a permis de préserver son patrimoine et sa crédibilité bancaire.

Comparaison avec les autres solutions

Le crédit hypothécaire pourrait théoriquement permettre de refinancer la dette, mais il est souvent inaccessible pour un emprunteur déjà endetté. Le rachat de crédit n’est pas non plus envisageable, car les banques refusent les profils à risque. Quant à la vente classique, elle suppose une mainlevée préalable, donc un remboursement impossible. La vente avec complément de prix, en revanche, combine le meilleur des trois : une liquidité immédiate, une sécurité juridique et une valorisation totale du bien à terme. Ces différences sont détaillées dans bien immobilier bloqué à la vente, où l’on montre comment cette méthode s’impose comme la plus pragmatique pour les propriétaires bloqués par des contraintes bancaires.

Une solution relayée et validée par les experts

Les médias spécialisés confirment la légitimité du dispositif. MeilleursAgents la présente comme “une alternative moderne pour débloquer la vente d’un bien endetté sans brader sa valeur” (voir l’article), tandis que Le Figaro Immobilier la décrit comme “une passerelle efficace entre la dette et la liberté financière” (source). Cette reconnaissance médiatique renforce la confiance des notaires et investisseurs, et positionne PraxiFinance comme un acteur de référence de la monétisation immobilière intelligente.

Conclusion : transformer un blocage en opportunité

Un bien hypothéqué n’est pas un bien perdu. Grâce à la vente avec complément de prix, il devient possible de solder sa dette, lever la garantie et relancer la vente sans attendre des mois. En 2025, cette solution s’impose comme une réponse concrète à la crise de liquidité qui touche les propriétaires endettés. Encadrée par notaire, approuvée par la presse et adoptée par les professionnels, elle permet de retrouver la maîtrise de son patrimoine tout en préparant sereinement la revente. 👉 Découvrez la vente avec complément de prix, la solution simple, rapide et sûre pour libérer un bien hypothéqué.

FAQ — Bien invendable à cause d’une hypothèque

Puis-je vendre un bien encore sous hypothèque ?

Oui, à condition de rembourser la dette ou de lever la garantie via une opération de vente avec complément de prix.

Combien de temps faut-il pour lever une hypothèque ?

Entre 15 et 25 jours selon les délais notariaux. L’avance versée par l’investisseur permet d’obtenir la mainlevée immédiate.

Que se passe-t-il si le bien est saisi ?

La procédure peut être suspendue si le propriétaire rembourse la dette avant l’adjudication, grâce à la trésorerie issue du réméré ou du complément de prix.

Est-ce une solution risquée ?

Non. Tout est signé devant notaire, avec un contrat clair et une valeur garantie. Le propriétaire récupère la totalité du prix final à la revente.

Cette solution est-elle reconnue par les banques ?

Oui. Les établissements financiers y voient une alternative crédible pour solder une dette sans recours à un prêt supplémentaire.

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux eneux des propriétaires en recherches actives de liquidités.