Le crédit hypothécaire viager est une solution patrimoniale qui permet à un propriétaire de dégager des liquidités sans vendre son logement. En contrepartie, il accorde une hypothèque sur son bien à un organisme prêteur. Ce financement « in fine », c’est-à-dire remboursé uniquement au décès de l’emprunteur ou lors de la vente du bien, constitue une alternative au prêt classique et au viager. Conçu initialement pour les seniors, il s’adresse aujourd’hui à tous les propriétaires souhaitant transformer la valeur de leur patrimoine en trésorerie disponible tout en restant chez eux. PraxiFinance, acteur pionnier du crédit hypothécaire en France, détaille ici le fonctionnement concret de cette opération et les règles fiscales à connaître avant de s’engager.
Comprendre le principe du crédit hypothécaire viager
Le principe est simple : le propriétaire contracte un prêt garanti par une hypothèque sur son bien immobilier, sans obligation de remboursement de son vivant.
Un prêt garanti, pas une vente
Contrairement au viager, le propriétaire conserve la pleine propriété du logement. L’hypothèque inscrite au bureau des formalités foncières sert de garantie à la banque ; elle n’entraîne pas de transfert de propriété.
Un remboursement différé « in fine »
Aucune mensualité n’est due : les intérêts et le capital sont remboursés en une seule fois, à la vente du bien ou au décès. Cette structure permet de ne pas alourdir le budget mensuel du foyer.
Une évaluation notariale du bien
Avant toute offre, le notaire missionne un expert indépendant pour estimer la valeur du bien et déterminer le montant maximum mobilisable, généralement entre 30 % et 60 % de cette valeur.
Les acteurs impliqués dans l’opération
Le crédit hypothécaire viager est encadré juridiquement ; plusieurs intervenants assurent la sécurité du montage.
Le propriétaire emprunteur
Il conserve la jouissance du logement et reste libre de l’occuper, de le louer ou de le transmettre sous condition de remboursement.
Le prêteur ou l’investisseur
Banque spécialisée ou établissement partenaire de PraxiFinance ; il octroie les fonds et inscrit l’hypothèque au registre foncier.
Le notaire
Garant de la conformité juridique ; il rédige l’acte, perçoit les frais, règle les créanciers éventuels et veille à la bonne inscription hypothécaire.
Fonctionnement financier détaillé
Le crédit hypothécaire viager se distingue par sa logique patrimoniale.
Calcul du capital mobilisable
La formule dépend de :
- la valeur vénale du bien ;
- l’âge de l’emprunteur ;
- la localisation ;
- l’état du marché immobilier.
- Exemple : pour une maison estimée 500 000 €, un emprunteur de 75 ans peut obtenir entre 200 000 € et 250 000 € selon les barèmes 2025.
Taux et frais applicables
Le taux moyen se situe autour de 7,3 % / an (octobre 2025). Les frais de notaire, d'honoraires, et d’expertise représentent environ 8,5 % du capital prêté ; ils sont déduits à la signature.
Versement des fonds
Les fonds sont libérés par l’étude notariale après inscription de l’hypothèque. L’argent peut être utilisé librement : remboursement de dettes, aide familiale, achat d’un véhicule, travaux, etc.
Les avantages du crédit hypothécaire viager
Cette formule séduit un nombre croissant de propriétaires, car elle allie souplesse et sécurité.
Préserver son cadre de vie
L’emprunteur reste chez lui, conserve ses habitudes et protège son confort.
Obtenir des liquidités sans condition de revenus
Aucune exigence d’assurance emprunteur, de revenu minimum ou de capacité de remboursement : la valeur du bien suffit.
Protéger les héritiers
Le remboursement est plafonné à la valeur du bien au moment de la vente ; les héritiers ne peuvent jamais devoir plus que ce que vaut le logement.
Souplesse d’utilisation
Le capital peut être versé en une fois ou par tranches ; il peut servir à financer une succession, une soulte ou un placement.
Les limites et précautions
Le crédit hypothécaire viager n’est pas adapté à tous les profils.
Coût global supérieur à un prêt classique
L’absence de mensualités implique une accumulation d’intérêts dans le temps. Le coût réel n’est justifié que si l’objectif est patrimonial (transmission, autonomie financière).
Réduction possible de l’héritage
Les héritiers devront rembourser le capital au décès s’ils souhaitent conserver le bien. Il convient donc d’en discuter avant la signature.
Nécessité d’une estimation fiable
Un bien surévalué ou sous-évalué fausse tout le calcul ; PraxiFinance insiste sur la transparence de l’expertise.
Le cadre fiscal applicable
La fiscalité du crédit hypothécaire viager reste avantageuse car il ne s’agit pas d’un revenu, mais d’un prêt.
Absence d’imposition sur le capital reçu
Les fonds obtenus ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu. Ils ne génèrent ni CSG, ni CRDS.
Pas de droits de mutation
L’hypothèque ne constitue pas un transfert de propriété ; aucun droit de mutation n’est dû.
Effets sur la succession
Le prêt est déduit de la valeur de la succession. Les héritiers paient donc les droits sur un patrimoine net plus faible ; c’est une optimisation indirecte.
Fiscalité en cas de location du bien
Si le bien génère des loyers, les intérêts payés au moment du remboursement peuvent être déduits des revenus fonciers.
Pourquoi passer par PraxiFinance ?
PraxiFinance coordonne l’ensemble des intervenants :
- simulation gratuite basée sur la valeur réelle du bien ;
- accompagnement notarial pour sécuriser l’acte ;
- partenariats bancaires en France et en Belgique pour obtenir le meilleur taux ;
- transparence sur les frais et les durées.
- L’entreprise offre une approche sur mesure, adaptée à la fois aux seniors, aux indépendants et aux propriétaires souhaitant simplement dégager de la trésorerie.
Bonnes pratiques avant de souscrire
- Faire établir une estimation notariale récente ;
- Vérifier la présence d’hypothèques antérieures ;
- Anticiper la destination des fonds (aide familiale, travaux, dettes) ;
- Informer les héritiers du montage ;
- Comparer le crédit hypothécaire viager avec le prêt viager classique.
Alternatives possibles
- Prêt viager hypothécaire : même logique mais sans durée fixe.
- Vente à réméré : solution temporaire avec faculté de rachat.
- Vente avec complément de prix : cession partielle pour disposer d’une avance immédiate.
- PraxiFinance aide à comparer ces scénarios via un entretien gratuit.
Avantages fiscaux résumés (2025)
Pas d’imposition sur le capital reçu.
Déduction possible des intérêts en cas de location.
Réduction indirecte des droits de succession.
Aucune taxe sur les plus-values tant que le bien n’est pas vendu.
Pas d’incidence sur l’impôt sur la fortune immobilière tant que la valeur nette reste inchangée.
Risques à anticiper
- Valorisation du bien surestimée ;
- Allongement de la durée et hausse des intérêts cumulés ;
- Remboursement retardé faute de vente rapide ;
- Mauvaise compréhension de la clause « in fine ».
- PraxiFinance veille à expliquer ces points avant toute signature.
FAQ
Quelle différence entre crédit hypothécaire viager et prêt viager ?
Le premier a une durée déterminée, le second dure jusqu’au décès.
Les fonds reçus sont-ils imposables ?
Non, ils ne constituent pas un revenu.
Peut-on rembourser avant terme ?
Oui, sous réserve d’un préavis et sans pénalité dans la plupart des cas.
Faut-il une assurance emprunteur ?
Non, la garantie repose sur l’hypothèque.
Quelle part de la valeur du bien est mobilisable ?
Entre 30 % et 60 % selon l’âge et la localisation.
Les héritiers peuvent-ils conserver le logement ?
Oui, en remboursant le capital dû.
Ce prêt est-il ouvert aux non-résidents ?
Oui, sous conditions de résidence fiscale en Europe.
Pourquoi choisir PraxiFinance ?
Pour un accompagnement complet : simulation personnalisée, réseau de notaires, partenaires bancaires et transparence totale sur les coûts.


