Le prêt viager hypothécaire transforme une partie de la valeur de votre logement en liquidités disponibles, sans que vous ayez à le vendre ni à rembourser de mensualités. Il répond à une question essentielle : combien puis-je réellement obtenir ? La réponse n’est jamais la même d’un propriétaire à l’autre : elle dépend de la valeur du bien, de l’âge de l’emprunteur, de la localisation, de la politique du prêteur et de quelques paramètres fiscaux. PraxiFinance s’appuie depuis plus de trente ans sur des barèmes précis pour calculer ce montant de manière juste, transparente et sécurisée. Ce guide complet détaille la logique de calcul, les formules utilisées par les établissements financiers, les marges d’optimisation et les erreurs à éviter avant toute simulation.
Les fondements du calcul d’un prêt viager hypothécaire
Le calcul du montant mobilisable vise à équilibrer trois forces : la valeur du bien immobilier, l’espérance de vie statistique de l’emprunteur et la sécurité de la banque.
La valeur vénale du bien : première variable
Tout part de la valeur du marché, déterminée par une estimation notariale ou une expertise indépendante. Le prêteur prend généralement en compte :
- la situation géographique ;
- la nature du bien ;
- son état d’entretien ;
- la demande locale.
- À Paris ou sur la Côte d’Azur, un appartement de 700 000 € ne produira pas la même quotité qu’une maison équivalente en zone rurale : la liquidité du marché compte autant que la valeur intrinsèque.
L’âge de l’emprunteur : le levier principal
L’âge est l’élément déterminant : il influe sur la durée prévisible du prêt et donc sur la proportion de valeur libérable. Plus l’emprunteur est âgé, plus le montant qu’il peut obtenir est élevé.
- À 60 ans : environ 25 % de la valeur du bien.
- À 70 ans : entre 35 et 40 %.
- À 80 ans : jusqu’à 55 %.
- Ces pourcentages sont issus des barèmes PraxiFinance 2025, alignés sur la courbe de mortalité INSEE et les exigences prudentielles des prêteurs.
Le taux de décote appliqué par le prêteur
Les banques appliquent un « coefficient de sécurité » compris entre 0,7 et 0,9 : il garantit que le capital dû, intérêts inclus, ne dépassera pas la valeur estimée du bien à long terme. Cette décote explique pourquoi un logement de 500 000 € ne donne jamais lieu à un prêt équivalent à sa moitié exacte ; elle protège à la fois l’emprunteur et ses héritiers.
Les variables complémentaires du calcul
Plusieurs éléments ajustent le résultat obtenu par la formule principale.
La localisation et la dynamique du marché
Les biens situés dans les grandes métropoles bénéficient d’une prime de liquidité : ils se revendent facilement, donc la banque accepte d’avancer davantage. À l’inverse, dans les zones où les transactions sont rares, le ratio sera réduit de 5 à 10 points.
L’état du logement
Un logement refait à neuf rassure les experts : il garde sa valeur dans le temps. Les travaux nécessaires sont déduits du calcul pour éviter une surestimation. PraxiFinance conseille toujours de produire un diagnostic technique complet avant la simulation.
Le régime de propriété
Un bien détenu en indivision ou via une SCI familiale requiert l’accord de tous les associés. Dans ce cas, la quotité maximale baisse généralement de 10 %. Un bien en démembrement (nue-propriété/usufruit) doit d’abord être réuni avant toute mise en garantie.
Les frais liés à l’opération
Les frais de notaire (1,5 à 2 %), l’expertise (environ 0,5 %) et les honoraires de montage (3 % en moyenne) sont prélevés sur le capital versé. Ils n’affectent pas la valeur globale, mais réduisent légèrement le montant net perçu.
Exemple de calcul détaillé
Prenons Mme Durand, 78 ans, propriétaire d’une maison estimée à 600 000 € à Aix-en-Provence.
- Barème d’âge applicable : 52 %.
- Valeur mobilisable brute : 600 000 × 0,52 = 312 000 €.
- Frais de notaire : 2 % → 12 000 €.
- Honoraires et expertise : 3,5 % → 21 000 €.
- Montant net perçu ≈ 279 000 €.
- Ce capital est versé en une seule fois par l’étude notariale dans un délai moyen de 6 à 8 semaines après signature.
Si Mme Durand avait 70 ans, la quotité aurait été 37 %, soit 222 000 € nets : une différence de 57 000 € illustrant le poids de l’âge dans le calcul.
Les formules utilisées par les établissements prêteurs
Chaque prêteur applique sa propre formule, mais elle repose toujours sur une logique actuarielle :
Montant = Valeur du bien × (1 – Décote d’âge) × Coefficient de marché
La décote d’âge correspond au risque de durée, le coefficient de marché reflète la liquidité du bien. PraxiFinance a mis au point une table simplifiée accessible à ses clients : elle estime instantanément la capacité de prêt selon trois critères (âge, localisation, type de bien).
Pourquoi l’âge moyen des emprunteurs augmente
En 2025, la moyenne d’âge des souscripteurs est de 75 ans contre 71 ans en 2018. Les seniors utilisent ce levier plus tardivement : pour compléter leur retraite, financer une aide familiale ou payer un séjour en EHPAD. Cette évolution a conduit les banques à affiner leurs barèmes et à prolonger les durées jusqu’à 15 ans dans certains cas.
Le rôle de PraxiFinance dans l’estimation
PraxiFinance intervient dès la phase de calcul :
- analyse de la situation patrimoniale : dettes, usufruit, régime matrimonial ;
- sélection du barème adapté au profil ;
- mise en relation avec un notaire partenaire ;
- simulation chiffrée et rapport complet sous 48 h.
- L’étude permet de connaître le montant brut, les frais exacts et la somme nette réellement disponible, sans frais d’avance ni engagement.
Comment optimiser le montant obtenu
Plusieurs leviers permettent d’augmenter la somme perçue :
- choisir un prêteur qui accepte les biens secondaires ;
- regrouper les petits crédits avant la signature ;
- réaliser les diagnostics obligatoires ;
- envisager un crédit hypothécaire classique si la situation financière le permet.
- PraxiFinance compare systématiquement ces options pour proposer la formule la plus avantageuse.
Les cas particuliers
- Biens locatifs : ils peuvent être intégrés si les loyers couvrent les charges.
- Couples mariés : l’âge pris en compte est celui du plus jeune.
- Propriétaires fichés BDF : acceptés sous conditions, car il ne s’agit pas d’un prêt amortissable.
- Résidences secondaires : possibles, mais avec une quotité limitée à 40 %.
Les avantages fiscaux indirects
Le prêt viager n’est pas imposé comme un revenu ; il s’agit d’un capital emprunté. En revanche, les intérêts sont déductibles en cas de location ultérieure du bien. Les héritiers, au moment du remboursement, peuvent imputer les frais notariés sur la valeur successorale, ce qui réduit les droits à payer.
Prêt viager ou crédit hypothécaire : quelle différence de calcul ?
Le crédit hypothécaire classique repose sur la capacité de remboursement ; le prêt viager, sur la valeur du bien et l’espérance de vie. Le premier sert à acheter, le second à dégager des liquidités. Chez PraxiFinance, les deux simulations sont systématiquement proposées pour déterminer l’option la plus rentable.
Étapes pour obtenir une simulation précise
Demande en ligne ou appel direct : transmission de la valeur du bien, âge, adresse.
Évaluation notariale : validation du prix de marché.
Analyse juridique : vérification du titre de propriété et des éventuelles charges.
Calcul et proposition : réception d’une estimation sous 48 heures.
Signature notariale : versement des fonds.
Les erreurs à éviter avant de calculer
- Se baser sur une simple estimation immobilière non certifiée ;
- Négliger l’état du bien ;
- Oublier les frais notariaux ;
- Confondre prêt viager et vente en viager ;
- Comparer des simulations sans vérifier les barèmes utilisés.
Quand recalculer son montant ?
Le marché évolue : une estimation vieille de deux ans peut être révisée à la hausse. En cas de travaux ou d’évolution du prix du m², PraxiFinance conseille de recalculer le montant mobilisable. Cela ne coûte rien et peut déboucher sur une amélioration de 5 à 10 %.
FAQ
Quelle part de la valeur du bien peut-on obtenir ?
En moyenne entre 30 et 55 %, selon l’âge et la localisation.
Qui décide du montant exact ?
Le prêteur, sur la base d’une expertise notariale et d’un barème interne.
Le capital est-il versé en une seule fois ?
Oui, intégralement lors de la signature.
Peut-on demander une seconde opération ?
Oui, si la première n’atteint pas le plafond de valeur.
Qu’advient-il si la valeur du bien augmente ?
Un avenant peut être proposé pour libérer un complément de capital.
Le prêt affecte-t-il la succession ?
Les héritiers remboursent le capital dû pour conserver le bien.
Quels délais prévoir ?
Environ 6 à 8 semaines entre la demande et le versement.
Pourquoi choisir PraxiFinance ?
Pour un accompagnement complet : expertise, simulation gratuite, réseau de notaires partenaires et absence d’avance de frais.


