Vente à réméré pour éviter le fichage Banque de France

Boris Intini
Directeur général de PraxiFinance
Mis à jour le
16 September 2025

Être fiché à la Banque de France est une épreuve qui paralyse toute capacité de financement. L’accès au crédit est bloqué, les projets sont suspendus et la peur d’une saisie immobilière devient bien réelle. Pourtant, une solution existe pour anticiper ce fichage ou en sortir rapidement : la vente à réméré. En mobilisant la valeur d’un bien immobilier, le propriétaire obtient immédiatement des liquidités pour régulariser ses dettes et protéger son patrimoine.

Qu’est-ce que le fichage Banque de France ?

Être fiché signifie être inscrit dans l’un des fichiers gérés par la Banque de France :

  • FICP (Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers) : il recense les retards importants sur les crédits ou les incidents liés aux plans de surendettement.
  • FCC (Fichier central des chèques) : il enregistre les interdictions bancaires après émission de chèques sans provision.
  • FNCI (Fichier national des chèques irréguliers) : il alerte les commerçants et banques sur les moyens de paiement frauduleux ou interdits.

L’inscription au FICP est la plus fréquente. Elle bloque l’accès à tout nouveau financement pendant 5 ans maximum, sauf régularisation anticipée.

Les conséquences d’un fichage

Un fichage Banque de France entraîne :

  • l’impossibilité de contracter un crédit,
  • la fermeture de la plupart des financements bancaires,
  • une perte de crédibilité auprès des partenaires financiers,
  • parfois le déclenchement d’une déchéance du terme.

Pour un propriétaire, c’est le début d’une spirale dangereuse : sans refinancement, les dettes s’accumulent et l’ombre de la saisie immobilière se rapproche.

Comment éviter le fichage ?

La meilleure manière d’éviter le fichage est d’anticiper. Dès que les premiers impayés apparaissent, il est essentiel de trouver une solution pour régulariser ses créances.
Or, lorsque la banque refuse d’accorder un nouveau crédit ou un rachat de dettes, la marge de manœuvre se réduit. C’est à ce moment que la vente à réméré devient une option crédible.

La vente à réméré comme solution préventive

La vente à réméré permet de dégager une trésorerie immédiate grâce à la valeur de son bien immobilier. Le propriétaire reste occupant et dispose de 6 à 36 mois pour racheter son logement.

Cet argent sert à :

  • solder les mensualités en retard,
  • régulariser les incidents de paiement,
  • éviter l’inscription au FICP.

Le fichage n’est donc jamais prononcé, car la dette est réglée avant que la banque ne déclare l’incident à la Banque de France.

Exemple concret

Un propriétaire détient un appartement évalué à 1 000 000 €.

L’investisseur le rachète temporairement à 600 000 € (60 % de la valeur). Après déduction des frais (honoraires 36 000 €, notaire 15 000 €, indemnités d’occupation 120 000 € prépayées sur deux ans), le propriétaire perçoit 429 000 € nets.

Ces fonds permettent de :

  • régler 150 000 € de dettes bancaires,
  • payer 50 000 € d’arriérés fiscaux,
  • solder des crédits à la consommation en retard,
  • garder une réserve de trésorerie.

Résultat : aucun fichage Banque de France, maintien du logement et possibilité de préparer un rachat ou une vente à meilleur prix.

Tableau des frais d'une vente à réméré pour éviter un fichage Banque de France

Nature des frais (réméré)
Montant (indexé sur le prix de vente)
Honoraires de transaction
6 % TTC
Frais de notaire
2,5 % (à parfaire)
Indemnité d’occupation annuelle
10 % (à parfaire)

Cas pratiques

  • Un couple à Paris en retard sur son prêt immobilier régularise 8 mois d’impayés grâce au réméré. Ils échappent à l’inscription au FICP et conservent leur logement.
  • Un chef d’entreprise à Marseille utilise la valeur de sa villa secondaire pour rembourser l’URSSAF et éviter un fichage bancaire qui aurait bloqué ses financements professionnels.
  • Une retraitée à Nice, après des dettes fiscales, trouve dans le réméré un moyen de solder rapidement et de protéger son appartement.

Comparaison avec d’autres solutions

Le rachat de crédits peut être envisagé, mais il suppose que la banque accepte d’accorder un financement malgré les incidents. Si le fichage est imminent, c’est rarement le cas.
Le dossier de surendettement bloque les poursuites, mais il entraîne automatiquement un fichage FICP. Il ne permet donc pas de l’éviter, seulement de le gérer.
La vente amiable classique règle les dettes, mais le propriétaire perd définitivement son bien. Le réméré, au contraire, laisse une chance de le récupérer.

Les conditions d’un réméré efficace

Chez PraxiFinance, une opération de vente à réméré repose sur des critères précis :

  • biens d’une valeur minimale de 400 000 €,
  • besoin limité à 50 % de la valeur,
  • durée de 6 à 36 mois,
  • fonds débloqués en moins de 10 jours à Paris pour un dossier complet.

Ces conditions garantissent la sécurité de l’opération pour l’investisseur et la réussite de la sortie pour le propriétaire.

Les risques et précautions

La vente à réméré est une opération coûteuse. Il faut prévoir les honoraires, les frais de notaire et les indemnités d’occupation.
Le vrai risque n’est pas l’opération en elle-même, mais de ne pas anticiper la sortie : si le propriétaire n’a pas préparé son rachat ou sa revente, il perdra définitivement son bien à l’issue du délai.
C’est pourquoi PraxiFinance met en place un accompagnement avec notaires et avocats spécialisés, afin de sécuriser chaque étape et d’éviter toute dérive.

Pourquoi choisir PraxiFinance ?

Depuis 1990, nous accompagnons les propriétaires dans des situations critiques : surendettement, menaces de saisie immobilière, déchéance du terme, ou fichage à la Banque de France.

Nos atouts :

  • réseau d’investisseurs privés et institutionnels,
  • opérations de 400 000 € à plus de 20 M€,
  • délais ultra-courts (moins de 10 jours),
  • conditions compétitives parmi les plus basses du marché.

Vente à réméré : une alternative pour éviter le fichage Banque de France

Un débiteur en situation de surendettement confronté à des difficultés financières, des échéances impayées de crédit immobilier, de crédit à la consommation ou d’emprunt, risque rapidement un fichage Banque de France au fichier national des incidents. Cela entraîne l’impossibilité d’utiliser une carte bancaire, d’émettre des chèques, d’obtenir un chéquier, une autorisation de découvert, et conduit souvent à l’interdit bancaire. Les créanciers, qu’il s’agisse d’établissements de crédit, d’organismes de crédit ou d’un banquier, signalent chaque incident de paiement (comme un chèque sans provision ou un impayé) à la BDF ou à la commission de surendettement. Pour éviter cette situation, la vente à réméré permet à l’emprunteur de céder temporairement son bien immobilier à un acquéreur, de rembourser ses dettes grâce au prix de vente, et de procéder à un rachat de crédit avec l’aide d’un courtier. Cette solution offre une respiration financière, régularise les comptes bancaires et protège la relation avec les établissements bancaires ou les prêteurs, tout en préservant la possibilité de racheter le bien ultérieurement. Ainsi, le réméré agit comme une véritable alternative avant que la situation ne soit déclarée aux créanciers et inscrite officiellement au fichier national.

FAQ

La vente à réméré peut-elle empêcher un fichage FICP ?

Oui. En soldant vos dettes avant la déclaration de la banque, vous évitez l’inscription au fichier.

Et si je suis déjà fiché ?

Le réméré permet aussi de régulariser vos dettes et d’obtenir la levée du fichage.

Combien de temps dure le fichage si je ne fais rien ?

Jusqu’à 5 ans maximum, même si la dette n’est pas régularisée.

Puis-je racheter mon bien avant la fin prévue ?

Oui, le rachat anticipé est possible à tout moment au prix convenu.

Le réméré est-il risqué ?

Bien encadré par notaire, non. Le danger est de ne pas anticiper la sortie.

Quels biens sont éligibles ?

Principalement les résidences principales ou secondaires, mais aussi les locaux professionnels (bureaux, commerces).

Boris Intini est le Directeur Général de PraxiFinance. Régulièrement invité dans les médias pour partager son expertise sur la monétisation immobilière, il contribue à l’enrichissement du site par la rédaction d’articles dédiés aux eneux des propriétaires en recherches actives de liquidités.